Mental Works : pour une stratégie globale sur le Net

Basée à Compiègne, cette web agency se diversifie dans le e-marketing et les réseaux sociaux.

Crée en 2000, Mental Works emploie aujourd’hui 24 personnes.
Crée en 2000, Mental Works emploie aujourd’hui 24 personnes.

 

Crée en 2000, Mental Works emploie aujourd’hui 24 personnes.

Crée en 2000, Mental Works emploie aujourd’hui 24 personnes.

Le web, rien que le web, tout le web. Basée à Compiègne, l’agence Mental Works a choisi de proposer à ses clients une approche globale pour la création de sites web. « Nous avons choisi d’internaliser toutes les fonctions afin de pouvoir être réactifs », souligne l’un des directeurs, Olivier Salesse. Mental Works est née en 2000 de la fusion de deux petites sociétés issues d’ingénieurs diplômés de l’Université technologique de Compiègne (UTC). L’une (Infotools) plutôt centrée sur les bases de données, créée par Jean-Noël Martin et Christine Gendre ; l’autre (iodomain) sur la création de CD-Rom, créée par deux frères, Olivier et Frédéric Salesse. Basée à Compiègne, dans un immeuble qu’elle a fait construire, Mental Works emploie aujourd’hui 24 personnes pour un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros.

Outils Open source
« Nous avons choisi de nous positionner sur la qualité plus que sur le prix
», insiste Olivier Salesse. Dans l’univers ultra-concurrentiel des agences web, cette approche est bien comprise par les clients quand il s’agit de remettre des sites à niveau ou de les refondre. « Désormais, beaucoup de clients ont une première expérience de site web. Ils ne recherchent pas que le prix mais aussi l’efficacité d’un site, son ergonomie. »
Mental Works dispose donc en son sein de différentes compétences pour répondre à tous les besoins de ses clients. « Comme plusieurs d’entre nous sont issus de l’UTC, nous disposons de compétences en informatique comme une SSII traditionnelle. Nous pouvons donc développer directement des applications. » Techniquement parlant, Mental Works a choisi de développer ses prestations en utilisant des outils open source (WordPress, Joomla, Prestashop…). La société compiégnoise travaille pour tout type de budget : du simple site vitrine au site marchand le plus sophistiqué. « Les prix dépendent beaucoup de ce que le client peut apporter en termes de photos ou de textes. »
« La qualité des contenus est également un enjeu majeur », souligne Olivier Salesse. Ni trop ni trop peu de textes, une approche différente selon que le site est institutionnel ou marchand, etc.
« Il y a deux ans, nous avons ouvert une antenne à Puteaux, dans les Hautsde- Seine, pour rassurer certains de nos clients parisiens qui avaient besoin de cette proximité géographique. C’est un moyen d’accéder à de nouveaux appels d’offres, sachant que 85 % de notre activité vient de clients de la région parisienne. » C’est notamment grâce à cette antenne que Mental Works a réussi à décrocher un contrat avec le réseau d’agences immobilières Orpi. Mental Works dispose aussi d’une antenne à Amiens.
Pour tracer sa route dans un marché très difficile ces deux dernières années, Mental Works a décidé d’ajouter de nouvelles cordes à son arc. « Nous proposons des offres en e-marketing, en gestion de emailing, en création de page Facebook, en référencement. »

500 sites web
« Aujourd’hui, 80 % des entreprises de plus de 20 personnes ont un site internet. Les clients viennent donc souvent dans le cadre d’une refonte de leur site », constate Olivier Salesse qui estime qu’un site doit être repensé tous les deux-trois ans. « Nous leur conseillons de réfléchir à leur relooking, à l’usage des réseaux sociaux et aux applications mobiles possibles. » En dix ans, Mental Works a réalisé 500 sites web, dont 10 % sont des sites marchands. Cette activité représente la moitié du chiffre d’affaires. L’autre moitié vient de prestations de création de services intranet ou extranet.
Mental Works s’est même lancée dans le mécénat : « Nous avons créé le site et les extensions Youtube, Twitter et Facebook de Cédric Berrest et Julien Bahain, deux rameurs qui visent la médaille olympique en deux de couple le 3 août prochain aux JO de Londres. »