Medef Oise : un partenariat avec la Gendarmerie et l'Agefiph
Lors de son Assemblée générale, qui s'est déroulée le 24 septembre à Neuilly-sous-Clermont et a réuni 50 chefs d'entreprise, le Medef Oise a signé deux conventions pour accompagner davantage les chefs d'entreprise dans leur quotidien.
Une première convention départementale a été signée avec la Gendarmerie et la Préfecture de l’Oise dont l’ambition est « d’assurer collectivement le meilleur niveau de sécurité possible aux entreprises et de faciliter les échanges de toute nature entre le monde économique et la Gendarmerie », explique le Medef Oise. Concrètement, cette convention vise à favoriser la promotion et la diffusion des bonnes pratiques, des outils et des méthodes de sécurité économique, favoriser la reconversion des personnels de gendarmerie et déployer une action préventive (évaluation des vulnérabilités des entreprises) et répressive (surveillance des locaux et conduites d’enquêtes).
Une autre convention avec l’Agefiph Hauts-de-France a été signée lors de cette assemblée. Ce nouveau projet de partenariat est mis en place afin de sensibiliser autrement les chefs d’entreprise au handicap : informer les entreprises, faciliter les mises en relation et sensibiliser autrement. Par exemple, « afin d’atteindre ce dernier objectif, un format innovant d’intervention sera proposé aux adhérents. Une troupe de théâtre d’un Esat proposera de démystifier le sujet du handicap en entreprise au travers de saynètes afin d’alimenter ensuite les échanges », présente le Medef Oise.
Et parce que la crise n’est pas terminée, Corinne Orzechowski, préfète de l’Oise, a conclu cette assemblée en précisant que, dans l’Oise, « le plan d’accompagnement aux entreprises et la gestion extrêmement rapide de l’État en moyens financiers dans le département se poursuit » tout en indiquant quelques chiffres : 14 000 entreprises ont bénéficié du Fonds de solidarité (47 millions d’euros), 43 000 entreprises ont bénéficié du PGE (720 millions d’euros), les mesures fiscales ont concerné 1 800 entreprises (17 millions d’euros) et, enfin, l’activité partielle a concerné 11 000 entreprises et 86 000 salariés (156 millions d’euros).