Medef Aisne : Garden party sur fond d’inquiétude

En sa qualité de président délégué du Medef national mais aussi de tout nouvel adhérent du Medef Aisne, Patrick Martin était présent à Saint-Quentin le 28 juin dernier à l’occasion de la Garden party organisée par la présidente, Pascale Sébille, en partenariat avec l’Union des industries et des métiers de la métallurgie. 

Au sein de l’amphithéâtre de la CCI de l’Aisne dans lequel les entrepreneurs axonais avaient pris place, le délégué national a dressé un état des lieux de la situation économique parlant « d’une activité trépidante » sur fond « de préoccupation et d’inquiétude » au lendemain des élections législatives qui ont conduit à une majorité relative pour le président Emmanuel Macron.

« Il est essentiel que nous soyons soudés »

Se déclarant « d’un naturel optimiste », Patrick Martin a aussi souhaité présenter la situation « sous un angle favorable aux dirigeants d’entreprises à certains égards » et en particulier « l’opportunité offerte au Medef de réaffirmer son rôle » en tant qu’organisation patronale dans la discussion avec le gouvernement. 

« L’État a besoin de nous, a lancé l’intervenant en direction de l’auditoire saint-quentinois, ajoutant : Le Medef doit affirmer son sens des responsabilités, sa capacité à produire du compromis. Il est essentiel que nous soyons soudés et que nous nous fassions entendre de tous les nouveaux parlementaires, que nous pratiquions une pédagogie active au niveau local. ». Tel a été le message délivré par le président délégué national lors de cette rencontre dans l’Aisne.

« Nos entreprises ont appris a être plus agiles »

La présidente a exprimé sa volonté que le Medef Aisne soit « positif, combattant et constructif, dynamique et rassembleur » soulignant à son tour l’importance du niveau territorial de l’organisation patronale, le qualifiant ainsi « de bel édifice ». 

Pascale Sébille a également rappelé son souhait que le Medef dans l’Aisne « soit proche de ses adhérents pour leur apporter un soutien constant, et qui travaille également sur des sujets comme la marque employeur pour rendre l’image de l’entreprise plus attractive et tenter d’attirer des jeunes qui regardent avant de s’engager ». 

Voulant elle aussi demeurée « optimiste », la présidente est revenue sur la période de crise et de confinement subie par les dirigeants qui, a-t-elle déclaré, « a bousculé la vie de nos entreprises, de nos familles, de nos collaborateurs » mais, a-t-elle enchaîné :  « Le quoiqu’il en coûte a permis de sauver nos entreprises et nos emplois. Nos entreprises ont appris a être plus agiles. Avec la reprise, le recrutement aujourd’hui est un véritable casse-tête pour les services RH et les TPE-PME, avec le risque parfois de les mettre en péril. »