Maschio Gaspardo s’implante à Beauvais
Leader dans la production de machines agricoles pour le travail du sol, le semis et la protection des cultures, le fabricant italien a choisi le Beauvaisis pour sa nouvelle implantation. Avec la création d’une vingtaine d’emplois en vue.
Le pôle de compétitivité Industries et Agro Ressources (IAR) piloté par la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis compte désormais un nouveau fleuron : en présence de sa présidente Caroline Cayeux et du vice-président en charge du suivi du pôle Gilles Boitel, le directeur France, Benelux, Grande-Bretagne et Irlande de Maschio Gaspardo, Michel Schietequatte, a annoncé sa prochaine installation sur le Parc d’activités économiques du Haut-Villé.
Lui-même ancien élève d’UniLaSalle Beauvais, le directeur a confirmé que l’existence de Rev’Agro, le premier écosystème spécialisé en technologie agricole, a contribué à convaincre l’entreprise italienne de déplacer son siège français actuellement dans le Loiret pour rejoindre ce pôle d’excellence. Une raison importante certes, mais pas la seule : « En intégrant ce bassin d’emploi dynamique, nous pourrons recruter plus facilement et interagir avec d’autres acteurs du monde agricole », estime-t-il. Les trente emplois du Loiret seront déplacés dans le Beauvaisis, deux postes sont créés dans l’immédiat et l’entreprise prévoit une vingtaine de recrutements d’ici trois ans, sur des profils bilingues italien ou anglais et formés en machinisme agricole.
« Se rapprocher de l’Italie »
C’est également l’aéroport de Beauvais-Tillé qui a fait pencher la balance : « Grâce à l’aéroport, la filiale française se rapproche non seulement du siège de Padoue et des usines italiennes, mais aussi des nombreuses implantations en Europe », précise Michel Schietequatte.
Et la situation au nord de Paris rapproche le fabricant de ses trois plus importants concessionnaires situés dans le Calvados, le Nord et la Seine-Maritime. L’implantation est idéale donc pour le groupe, qui compte au total 2 100 collaborateurs présents dans une centaine de pays et qui a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 333 millions d’euros. Il produit une large gamme de fraises ou herses rotatives, broyeurs, semoirs de précision ou encore de charrues: « Nous ne fabriquons pas de tracteurs mais tout ce qui va derrière », résume Michel Schietequatte.
400 personnes formées par an
Situé sur un terrain de 3 500 m² dans la zone du Haut-Villé, l’immeuble de près de 1 000 m² habitables commence à s’élever sur deux niveaux. Il comprendra 400 m² de bureaux, 330 m² d’ateliers et une belle salle de formation de plus de 130 m².
Car ce site recevra chaque année environ 400 professionnels en formation, commerciaux et mécaniciens, qui pourront pratiquer sur les machines en exposition. L’ensemble sera opérationnel en juillet prochain et sera inauguré en septembre.