Attraction
Malbrouck, par Toutatis !
Ce lundi 15 mars est présentée l’exposition «Astérix l’Européen» qui se tiendra au château de Malbrouck à compter de ce printemps. Une curiosité à ne pas manquer. Pour les fans... Mais pas seulement.
Le lieu est symbolique, par son histoire et l’orientation, originale, qui lui a été donnée pour dynamiser son affluence, en diversifiant son public. Pour rappel, le château de Malbrouck est une bâtisse fortifiée située sur la commune de Manderen-Ritzing, au Pays des Trois-Frontières, au carrefour du Luxembourg et de l’Allemagne. Appartenant au département de la Moselle, il est inscrit dans le réseau Moselle Passion. Edifié au XVe siècle, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1930. Il ouvrit pour la première fois au public le 5 septembre 1998, présentant l’exposition «Le mythe de la Toison d’or». Un succès avec 120 000 visiteurs. Depuis, il propose régulièrement des expositions. En 2005, ce sont 160 000 visiteurs qui avaient découvert «Dragons». En 2017, pour insuffler un nouveau dynamisme, le département de la Moselle fit le pari du 9e art, la bande dessinée. Avec deux expositions consacrées à Tintin et Hergé et un festival dédié à la BD, laquelle aura relancé l’affluence au château de Malbrouck.
Des pièces uniques
Après une année 2020 entre parenthèses, comme tant d’autres lieux culturels et historiques, en raison de la Covid-19, le château, fermé depuis le 30 octobre, prépare sa rentrée. Du 2 avril au 28 novembre, il restera dans l’univers de la bande dessinée, délaissant Tintin, pour faire place à un autre héros qui traverse les générations : Astérix. Le célèbre Gaulois aux bacchantes fournies et au courage à toute épreuve sera l’objet de l’exposition «Astérix l’Européen». Rien d’étonnant quand on se penche sur les albums d’Uderzo et de Goscinny qui vont parcourir à leur personnage l’Europe sous toutes ses latitudes. La scénographie de l’exposition est répartie entre sept salles et se présente comme un tour d’Europe des aventures d’Astérix. Seront aussi présentées dix-neuf planches originales de La Serpe d’Or, dessinées par Albert Uderzo, d’après le scénario de René Goscinny et prêtées par la Bibliothèque nationale de France.