Luc Bertossi est le nouveau délégué général du Medef 54
Depuis le 1er décembre, Luc Bertossi est le nouveau délégué général du Medef de Meurthe-et-Moselle. Lorrain de souche, homme d’industrie à l’ADN managérial, cet ancien directeur général du pôle de compétitivité d’Hydréos, passé par Saint-Gobain PAM, Rehau, Pipelife et dernièrement dans le groupe marnais Pingat, s’affiche comme la courroie de transmission d’une équipe largement remaniée au sein du syndicat patronal meurthe-et-mosellan.
Nom : Bertossi. Prénom : Luc. Signe particulier : nouveau délégué général du Medef de Meurthe-et-Moselle succédant à Benoît Palisson (aujourd’hui directeur de la Mission locale du Sud meusien). En ce début d’année, il a pris ses marques, participé aux vœux des différentes instances de l’écosystème entrepreneurial. Un écosystème entrepreneurial meurthe-et-mosellan et régional, qu’il connaît déjà bien. À 57 ans, ce Lorrain de souche (côté Moselle), diplômé de l’ESCP Business School est un homme de l’entreprise avec un grand E. Il a débuté sa carrière chez Saint-Gobain PAM comme responsable commercial Europe avant de prendre la direction de la Business Unit France chez Rehau à Morhange puis CEO France chez Pipelife International avant d’être directeur général du pôle de compétitivité Hydréos de 2017 à 2021. «J’ai toujours été dans l’opérationnel, le quotidien des entreprises je l’ai vécu. Chez Hydréos, j’ai acquis l’expérience d’une structure au fonctionnement un peu similaire que le Medef de Meurthe-et-Moselle.» C’est notamment là qu’il renforce ses liens, déjà forts, avec les différents acteurs des sphères entrepreneuriales, économiques et politiques. Avant d’intégrer le Medef meurthe-et-mosellan, celui qui est également membre du comité de Lorraine des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE), était en poste au sein du groupe marnais Pingat. Pendant près de deux ans, il met en œuvre une nouvelle structuration de ce groupe spécialisé dans la maîtrise d’œuvre et l’ingénierie dans l’agroalimentaire, l’industrie, le bâtiment, l’aménagement et l’environnement. «Cette entreprise familiale avait besoin de se restructurer pour assumer sa croissance. J’ai effectué la mission», avant d’être gentiment remercié. Au cœur de son nouveau bureau de la Maison de l’Entreprise sur le site Saint-Jacques de Maxéville, un brin d’amertume est palpable à l’évocation du sujet, un peu logique.
Services, mandats et défis
Une nouvelle page de sa carrière professionnelle s’ouvre donc aujourd’hui au sein du syndicat patronal meurthe-et-mosellan. Le pedigree, l’expérience opérationnelle, sa connaissance et son expertise managériale matchent avec la vision de Gilles Caumont, le président du Medef 54. Les deux hommes se connaissent, professionnellement «je l’ai connu quand j’opérais chez Rehau et nous sommes également dans les mêmes réseaux.» La connexion semble s’être faite naturellement. Une nécessité pour le Medef de Meurthe-et-Moselle dans un contexte conjoncturel changeant où les entreprises doivent se réinventer. «Il nous faut aujourd’hui adapter les PME aux défis actuels et les préparer à avoir un coup d’avance notamment au niveau de l’innovation ou encore de l’international.» Les défis, ils sont nombreux et se multiplient un peu plus chaque jour ! «L’axe fort des services que nous apportons aussi bien d’un point de vue social que juridiques pour épauler au mieux nos adhérents demeure primordial. Il nous faut, en plus de défendre l’entreprise, défendre l’entrepreneur.» Tout comme le positionnement du syndicat patronal au cœur des différents mandats dans les instances représentatives à l’image du conseil des prud’hommes ou de la CCI. Fort aujourd’hui de quelque 1 500 entreprises et représentant une dizaine d’organisations professionnelles, le Medef 54 entend bien négocier ce virage du changement. Entreprendre, différemment, durablement, respectueusement, sont les maîtres mots actuels du syndicat patronal meurthe-et-mosellan pour faire face aux différentes mutations. La feuille de route est établie, reste à bien la mener. C’est tout le challenge de Luc Bertossi en lien notamment avec le Medef Grand Est présidé depuis la mi-janvier par Alexandre Farro, dirigeant nancéien de l’agence les Émotionneurs et ancien vice-président du Medef de Meurthe-et-Moselle. Le tout avec un management adapté à la structure, «l’un des jobs d’un manager est d’embaucher les bonnes personnes et sortir celles qui ne sont pas à leur place.» Homme d’entreprise qu’on vous dit. La nouvelle machine Medef 54 est en marche.
Retour des événements
Une trentaine ! Petits déjeuners, afterworks et autres rendez-vous pratico-pratiques à destination des chefs d’entreprise, c’est le nombre d’événements que le Medef de Meurthe-et-Moselle entend mettre en œuvre cette année. L’équipe, largement remaniée, peaufine le programme.