LR: "On m'a planté des poignards dans le dos", affirme Wauquiez

Le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti face au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, a affirmé mardi qu'on lui avait "planté des poignards dans le dos", tout en assurant...

Le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, le 10 mars 2025 à Paris © Ludovic MARIN
Le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, le 10 mars 2025 à Paris © Ludovic MARIN

Le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti face au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, a affirmé mardi qu'on lui avait "planté des poignards dans le dos", tout en assurant mener une campagne de terrain "à la Chirac".

"Oui j'ai des cicatrices. Oui, j'ai fait des erreurs. Oui j'ai été KO et oui, on m'a planté des poignards dans le dos, mais oui je suis toujours là", a affirmé le député de Haute-Loire sur Europe 1 dans l'émission de Cyril Hanouna.

Se laissant aller à des confessions personnelles inhabituelles dans ses interventions publiques, il s'est dit convaincu "qu'à un moment, les Français jugent aussi les cicatrices que vous avez sur le corps".

"Sur la durée, je pense qu'ils regardent et se disent +ok il est monté sur le ring de boxe, il n'a pas toujours gagné (...) mais il est toujours là et il n'a jamais cédé+", a-t-il répondu à une question sur "l'insincérité" dont il est taxé dans les sondages face à un Bruno Retailleau beaucoup plus populaire.

Sans mentionner directement son adversaire qui s'est lancé dans la bataille contre lui pour la présidence de LR, faisant craindre une nouvelle guerre des chefs à droite comme en 1995 entre Jacques Chirac et Edouard Balladur, Laurent Wauquiez a revendiqué la figure de l'ancien président qui s'était finalement imposé dans la course à l'Elysée.

"Il y a une autre partie de moi, qui est la partie chiraquienne, qui aime le Cantal, qui est de Haute-Loire, bon vivant, qui aime la liqueur de verveine congelée", a-t-il affirmé, promettant de sillonner toute la France pour aller à la rencontre des militants LR qui désigneront à la mi-mai leur nouveau président.

Interrogé sur le rôle de Bruno Retailleau au gouvernement, il a assuré qu'il faisait du "travail utile, mais on ne lui donne pas les moyens d'agir", réitérant "qu'avec la tutelle de François Bayrou, il n'est pas possible de faire une vraie politique de droite". 

Il a soutenu que le ministre de l'Intérieur était "favorable à une primaire" pour la présidentielle de 2027, contrairement à lui qui prône "un candidat de la droite et pas un candidat de la droite, du centre et de la gauche en même temps".    

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