LiveMeUp fait entrer les marques dans l'ère de la vidéo
Devenu un levier presque indispensable pour les marques, la vidéo permettrait de convertir un achat 10 fois plus fois vite qu'un site classique. Mais ne s'improvise pas créateur de contenus qui veut. Depuis Lille, LiveMeUp a développé un outil pour booster les temps de connexion et fidéliser les clients.
LiveMeUp n'apprend pas aux marques à
tourner des vidéos ; par contre, elle leur met à disposition un
logiciel SaaS pour avoir plus d'impact et garantir un meilleur taux
de conversion en achat. Cette idée, Guillaume Faure l'a eue grâce à
sa longue expérience en grande distribution : «J'ai
notamment travaillé avec Alibaba, qui ont été les premiers à
mettre la vidéo au coeur du e-commerce, sur des produits
d'électronique et d'électroménager. Rapidement, on a décidé de
faire du live chez Auchan, là où je travaillais, et j'ai voulu
ensuite mettre cette technologie au service des PME et des ETI».
Il s'associe avec Alexandre Maes pour créer LiveMeUp en mars 2021 et
s'installe à Euratechnologies.
Une
technologie qui s'intègre aux sites e-commerce
Dans
un monde ultra concurrentiel, les coûts d'acquisition sur Google
pour les marques – du retail, de l'alimentaire, de la beauté... –
peuvent atteindre des sommes vertigineuses. alors que la vidéo
nécessite un investissement moins conséquent : «Ce
qu'il faut regarder, c'est le taux de conversion à l'achat. En
vidéo, il est de l'ordre de 8 à 10% contre 2% sur un canal
classique. C'est donc un levier très important».
Un levier important certes, mais sur lequel il ne faut pas investir tête baissée. «Prendre la parole devant un public que l'on ne connaît pas n'est pas évident. Il faut être armé pour répondre aux clients dont les questions sont souvent très directes mais aussi habituer les audiences et donner du sens à son action» poursuit Guillaume Faure.
Si LiveMeUp n'est pas une agence créatrice
de contenus, elle met à disposition une technologie que les marques
déclinent sur leurs réseaux sociaux en l'intégrant directement à
leurs sites e-commerce. «En
un clic, les marchands peuvent connecter LiveMeUp à leur store, sans
besoin de développement puisque tout est réalisé chez nous. Les
clients ont juste à produire leurs contenus».
«Les
vidéos ne remplacent pas un magasin»
Après
avoir été diffusées, les vidéos sont récupérées par la
plateforme de LiveMeUp qui génère des replays. «Les
vidéos sont un nouveau canal de distribution mais elles ne
remplacent pas un magasin ou un site e-commerce, même si cela reste
un format très engageant, notamment pour la génération des 20-30
ans. L'idée de LiveMeUp, c'est de faire entrer les marques dans
l'ère du 'vidéo first'»
ajoute Guillaume Faure, qui prédit que le e-commerce va totalement
basculer dans 5 à 10 ans.
La start-up de six salariés travaille avec 200 clients dans près de 35 pays, avec une prédominance sur les secteurs de la cosmétique et de la joaillerie. LiveMeUp ambitionne de s'étendre aussi sur la zone américaine et asiatique avec un objectif de 25 collaborateurs d'ici trois ans.