Lindsay Bard, une reconversion qui a sonné « comme une évidence »
En 2021, Lindsey Bard s’est lancée en tant qu’auto-entrepreneuse. Elle a ouvert une boutique de robes de mariées dans le centre-ville d’Ouroux-sur-Saône. Si le covid a mis à mal le secteur, la dirigeante affiche de bons résultats. Le secteur reprend des couleurs.
C’est un changement de carrière réussi. En 2021, Lindsay Bard, a délaissé sa casquette de commerciale au sein d’un laboratoire pharmaceutique, pour devenir dirigeante d’une boutique de mariage nommée « Comme une évidence ». Un virage à 180° que l’auto-entrepreneuse ne regrette pas. « Je me suis formée seule et je pense que je peux me féliciter. Après un an et demi d’exercice, mon chiffre d’affaires de janvier à mai 2023, a déjà dépassé le chiffre d’affaires que j’ai réalisé en 2022 ».
La dirigeante de la boutique d’Ouroux-sur-Saône analyse cette réussite par sa manière de prendre soin de ses clientes et de les dorloter. « Ce que mes clientes aiment quand elles viennent à ma boutique, c’est qu’elles sont le centre de mon attention. En effet, je ne reçois qu’une future mariée à la fois. » Et de fil en aiguille, le bouche à oreille fait son effet.
Un secteur qui reprend des couleurs
Le témoignage de la cheffe d’entreprise nous prouve que l’activité est de retour pour les acteurs du mariage. Une bonne nouvelle pour tous ces prestataires qui se sont retrouvés le bec dans l’eau à l’heure de la pandémie de covid-19. « 2024 est déjà lancé. J’ai une dizaine de robes vendues, dit Lindsay Bard, complètement optimiste avant de poursuivre. Les gens se marieront toujours. »
Pour son modèle économique, Lindsay Bard a choisi l’indépendance. Pas de franchise, ce qui offre une « liberté » totale à la jeune femme quant au choix de ses modèles de robes tout en suivant les tendances. « Je travaille avec 3 fournisseurs : Bianco Evento, Annais Bridal et Angeola. J’ai aussi ma couturière, Claudine, pour les retouches.» Outre les robes de mariées, la boutique propose également des robes de cocktail, des chaussures et des accessoires. De plus, les clientes peuvent y trouver de l’occasion afin de donner une seconde vie à ces robes d’un jour. « Ça me permet d’offrir la possibilité à de futures mariées de porter une robe unique, de grande facture, mais à un prix moins élevé par rapport à son prix d’achat ».
250 visiteurs à la 1er édition du salon du mariage d’ Ouroux-sur-Saône
Ce n’est pas un hasard si la cheffe d’entreprise a choisi le centre-ville d’Ouroux-sur-Saône pour s’installer. « Ici, je touche les futures mariées du Macônnais, du Dijonnais, du Châlonnais et de la Bresse » Et elle a encore gagné en visibilité grâce à la première édition du salon du mariage d’Ouroux-sur-Saône, qui s’est déroulée le 26 février dernier. « Il y a eu 250 visiteurs lors de ce salon. Une aubaine » conclut Lindsay Bard qui a pour objectif que les robes que les futures mariées choisissent soient comme des évidences.
Pour Aletheia Press, Chrystel Dalsbaek.