LFI "ne veut pas d'un gouvernement d'union nationale", martèle Panot

La France insoumise "ne veut pas d'un gouvernement d'union nationale" ni d'une "grande coalition" et n'en discutera donc "jamais" avec les partis "qui ont participé au front républicain" contre l'extrême droite...

La députée La France insoumise (LFI) Mathilde Panot (c) à l'Assemblée nationale, à Paris, le 9 juillet 2024 © Bertrand GUAY
La députée La France insoumise (LFI) Mathilde Panot (c) à l'Assemblée nationale, à Paris, le 9 juillet 2024 © Bertrand GUAY

La France insoumise "ne veut pas d'un gouvernement d'union nationale" ni d'une "grande coalition" et n'en discutera donc "jamais" avec les partis "qui ont participé au front républicain" contre l'extrême droite aux législatives, a affirmé mardi Mathilde Panot.

L'union à gauche, mais pas au-delà. Et à ceux qui, comme Raphaël Glucksmann, exhortent la gauche à "discuter avec les différents partis politiques qui ont participé au front républicain", la cheffe des députés Insoumis a clairement répondu sur France Inter: "Ce sera sans nous, jamais nous ne ferons ça".

Certes, aux dernières législatives "nous avons fait barrage à l'extrême droite (...) mais jamais nous n'avons fait d'alliance avec les macronistes", car "nos programmes sont incompatibles", a-t-elle souligné.

Alors que la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, affirme dans un entretien à Libération qu'elle "saur(a) trouver des accords", Mme Panot s'est voulue intransigeante: "Nous respecterons la parole que nous avons donnée aux électeurs autour de notre programme et nous ne voulons pas d'un gouvernement d'union nationale".

Pas question non plus de faire des compromis au Parlement. "Faire des grandes coalitions comme en Allemagne, nous ne sommes pas d'accord avec ça", a-t-elle déclaré.

Dans ces conditions, les autres membres du NFP pourraient-ils gouverner sans LFI ? Libre à eux, mais "la gauche sans Jean-Luc Mélenchon ou sans les Insoumis, nous avons déjà essayé dans l'histoire récente de notre pays, ça donne notamment François Hollande, la déchéance de nationalité (et) la loi travail", a-t-elle rappelé pour mieux en dissuader ses alliés.

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