Lettre de Macron: Bompard (LFI) opposé au "contournement du débat démocratique"
Manuel Bompard, coordinateur politique de La France insoumise, a réaffirmé lundi son opposition au "contournement du débat démocratique" en réponse au courrier d'Emmanuel Macron aux différents chefs de partis après la rencontre de Saint-Denis du 30...
Manuel Bompard, coordinateur politique de La France insoumise, a réaffirmé lundi son opposition au "contournement du débat démocratique" en réponse au courrier d'Emmanuel Macron aux différents chefs de partis après la rencontre de Saint-Denis du 30 août, qualifiant l'exercice de "campagne de communication".
"Opposés à la monarchie présidentielle, nous considérons au contraire que les débats politiques indispensables pour faire face aux crises qui frappent notre pays doivent avoir lieu dans les Assemblées parlementaires", écrit le député des Bouches-du-Rhône dans cette lettre publiée lundi matin sur X (ex-Twitter).
"Nous ne nous sommes pas retrouvés autour de l'idée que le problème principal du pays était le manque de clarté et de lisibilité de l'action publique", ajoute-t-il.
Il ajoute déplorer que "l'urgence sociale qui frappe le pays tout comme l'urgence climatique qui menace la survie de l'humanité" n'aient été abordées le 30 août que "par effraction après près de 10 heures de discussion".
Après sa rencontre de 12 heures le 30 août avec les différents chefs de parti, Emmanuel Macron a envoyé à ces derniers une lettre de six pages présentée comme un compte-rendu et dans laquelle il évoque notamment une proposition "dans les semaines qui viennent" sur un élargissement du champ des référendum. Il leur a donné jusqu'à dimanche soir pour répondre.
Le secrétaire général de la Renaissance Stéphane Séjourné a également répondu samedi au président dans une lettre, décrivant les Rencontres de Saint-Denis comme "une respiration démocratique inédite, un moment rare d'unité et de dépassement politique".
Toutefois, sur la question d'un référendum sur l'immigration, qu'il juge "délicate", M. Séjourné préconise de le faire "précéder d'une consultation plus large de la société civile" afin d'"intégrer dans toute leur acuité l'ensemble des opinions exprimées par nos compatriotes".
Si Éric Ciotti, Marine Tondelier et Fabien Roussel ont déjà répondu à la lettre d'Emmanuel Macron, le Rassemblement national a en revanche confirmé que son président Jordan Bardella n'y donnerait aucune suite.
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