L’été en pente douce

L’heure est au bilan de la saison estivale à l’Office de tourisme de Nancy ! Même s’il ne connaît pas encore les chiffres de la consommation, Gérard Rongeot, président de Nancy Tourisme, nous livre un bilan «à chaud et provisoire». Les chiffres de fréquentation et chiffres d’affaires des mois d’été demeurent des indicateurs fiables de l’activité touristique générale. «Le chiffre le plus révélateur reste celui des flux et cette année nous avons eu 150 000 visiteurs dans nos locaux. Soit une hausse de 4%, ce qui pour une année décrite comme morose au niveau national, n’est pas si mal.» Malgré une fréquentation importante en début de saison, un tassement a été enregistré en juillet et août. Il s’explique par les effets conjugués de la météo et de la baisse des départs en vacances, crise oblige (pour mémoire, cette année, 42 % des Français ne sont pas partis en vacances). Des visiteurs qui ont été moins nombreux à franchir le seuil de l’Office de tourisme mais plus enclins à cliquer, près de 180 000, soit une hausse de 9% par rapport à 2011. La boutique, elle, connaît une hausse de son chiffre d’affaires, + 8.5%, «alors que la fréquentation est en baisse, le panier moyen augmente donc».

Tourisme d’affaires bien portant

La gamme «I Love Nancy», connaît toujours un vif succès auprès des étrangers. Le tourisme de groupe a connu un mois de juin fructueux, 155 groupes ont réservé des visites à Nancy, avant de se tasser en juillet et août. Une baisse due «à la clientèle française, car la fréquentation des étrangers reste stable, notamment celle des Allemands et des Japonais qui ne faiblit pas». Le tourisme d’affaires se porte bien, sur les 8 premiers mois de l’année il dépasse le résultat enregistré l’année précédente qui était déjà une bonne année. «Cette tendance se confirme à Nancy par un impact direct des nombreux événements accueillis, tels que le Symposium vitamine 12, Mondial Duathlon etc.» Pour le secteur de l’hôtellerie restauration, c’est «Jean qui rit et Jean qui pleure». Après un bon mois de juin et une hausse de la fréquentation et du panier moyen en juilletaoût, les restaurateurs ont le sourire. Du côté des hôteliers, l’humeur n’est pas à la fête. Passé l’effet Tour de France, la météo, toujours elle, et la crise, encore elle, ont eu un impact sur les taux d’occupation. Ce dernier accuse une baisse de 12% en juillet et de 20% en août. «C’est la première année que l’on ressent les effets de la crise aussi fort, certains établissements ont affiché seulement 50% de taux de remplissage», relève Gérard Gatinois, président du Club des hôteliers. Il reste encore l’arrière saison… l’an dernier le mois de septembre avait été «tonitruant».