Les Mousquetaires : l’activité de la base logistique d’Avion monte en puissance

La plateforme logistique d'Avion de 66 000 m² se substitue aux bases de Vimy et de Bruay-La Buissière. Elle sera à son activité maximum en juin.

Plus de 160 points de vente dans les Hauts-de-France et une partie des Ardennes sont approvisionnés depuis Avion. (© Les Mousquetaires)
Plus de 160 points de vente dans les Hauts-de-France et une partie des Ardennes sont approvisionnés depuis Avion. (© Les Mousquetaires)

«C’est une réussite et une fierté.» Guillaume Verlingue, adhérent Intermarché Gravelines, ne cache pas sa satisfaction en évoquant la base logistique d’Avion dont il a la charge. «C’était un véritable challenge que les équipes ont relevé. Cela a même été plus vite que prévu», poursuit le responsable qui souligne le travail accompli par ses collaborateurs.

350 salariés 

La plateforme de 66 000 m², située sur une parcelle de 25 hectares, comprend des cellules dédiées aux produits frais et secs (4 à 9°C) ainsi qu’au surgelé (-25° C). Grâce à ses 350 salariés, elle alimente plus de 160 points de vente du groupe Mousquetaires dans la région Hauts-de-France et une partie des Ardennes. Un outil devenu essentiel pour se substituer aux bases de Vimy (produits secs) et de Bruay-La Buissière (produits frais). «Nous étions dans de vieux bâtiments, à l’étroit, et la préparation, de type picking, se faisait à l’ancienne, explique Guillaume Verlingue. Avion est un barycentre logistique idéalement situé.»

200 000 à 250 000 colis sont traités quotidiennement dans le nouveau centre d'Avion. (© Les Mousquetaires)

La mise en service s’est faite en deux temps. «L’activité frais est opérationnelle depuis quatre ans. En début d’année, nous avons démarré la montée en charge sur les produits secs, avec l’objectif de traiter l’ensemble des points de vente en juin prochain.» Cet investissement de près de 150 millions d’euros vise à répondre à une demande croissante. Pour cela, des outils de préparation, permettant une mécanisation, ont été mis en œuvre pour la partie «frais libre-service». Pour le sec, il s’agit d’une automatisation. «Du stockage à l’expédition, en passant par la préparation, toutes ces étapes sont gérées par des convoyeurs et des robots de préparation», explique Guillaume Verlingue.

Un pic à 265 000 colis en une journée

Une façon efficace de sécuriser les approvisionnements. «Nous sommes en mesure de traiter de plus gros volumes. Sur les périodes de fêtes, nous avions parfois des reports de préparation, ce qui n’est plus le cas», résume Guillaume Verlingue. Ce sont ainsi 200 000 à 250 000 colis qui sont traités quotidiennement. «Nous avons atteint un record la deuxième semaine d’avril avec 265 000 colis sur une journée.»

Les dernières technologies sont mises en œuvre sur le site. (© Les Mousquetaires)


Cet outil ultra moderne augmente la rapidité et la précision du travail. «Mais cela induit également une forte amélioration des conditions de travail, souligne le responsable. Nous réduisons le port des charges et les déplacements par exemple.» Par ailleurs, les collaborateurs ont été formés pour monter en compétences puisqu’«ils passent d’un métier de préparateur à celui de conducteur de ligne».

«Nous répondons également aux enjeux énergétiques et environnementaux puisque le site est certifié HQE, haute qualité environnementale», poursuit Guillaume Verlingue. Outre les dispositifs habituels mis en place dans le cadre de la construction et du fonctionnement du bâtiment, le groupe a pris des mesures complémentaires : «Une partie de notre flotte de véhicules roule au gaz, nous avons une station sur place.»

Pour Aletheia Press, Laetitia Brémont