Les métiers du digital ont le vent en poupe

On sait les métiers du digital porteurs. Encore faut-il être bien formé. Dès la rentrée prochaine, MyDigitalSchool ambitionne de préparer les étudiants sur un cursus en cinq ans, mixant théorie et alternance, pour une employabilité immédiate.

Katie-May Hopton, diplômée de l'ISCOM, est chargée du développement de l'école à Lille.
Katie-May Hopton, diplômée de l'ISCOM, est chargée du développement de l'école à Lille.

C’est au cœur du campus Eduservices lillois – qui regroupe ISCOM, MbWay, IPAC Bachelor Factory, WIN Sport School et Tunon – que MyDigitalSchool ouvrira ses portes à la rentrée prochaine. Forte d’un réseau national de sept campus ouverts en 2019 (Rennes, Paris, Angers, Annecy, Saint-Quentin-en-Yvelines, Melun et Nantes) et de ses 600 élèves, l’école a choisi Lille pour son berceau d’étudiants mais aussi son marché économique. Douze autres nouveaux établissements ouvriront en 2020.

On ne souhaite pas d’importants effectifs car nous misons sur un suivi individualisé des étudiants”

Cette école des métiers du digital s’adresse à tous les profils d’élèves, sans prérequis : littéraires, scientifiques, techniques ou créatifs, les futures promotions seront formées en trois ou cinq ans, jusqu’au MBA. «Nous proposerons de l’alternance dès la troisième année. Cela répond à un besoin des entreprises d’avoir des étudiants formés aux métiers du digital, dès la sortie du bac», détaille Katie-May Hopton, chargée de développement. Parmi les spécialités dispensées dans l’école, on retrouve notamment le e-business, le webmarketing et social media, le webdesign ou encore le développeur web. Des métiers très recherchés par les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Trafic manager, développeur web, motion designer, community manager… autant de nouveaux métiers qui impactent déjà bon nombre d’entreprises.

Anticiper les besoins de recrutement

Vingt élèves sont prévus pour la première promotion en bachelor 1 et une autre vingtaine sur les autres cursus (bachelor 3). «On ne souhaite pas d’importants effectifs car nous misons sur un suivi individualisé des étudiants. Cela correspond aussi au mode de fonctionnement des autres écoles du campus», explique Philippe Roumilhac, directeur du campus Eduservices Lille qui regroupe près d’un millier d’étudiant(e)s. Important bassin d’entreprises mais aussi dotée d’une attention particulière sur le digital avec leur passé dans la vente à distance, les Hauts-de-France sont vite apparus comme une évidence pour MyDigitalSchool. «Notre objectif ? Apporter de l’employabilité, mais avec des socles de compétences solides», assure le directeur. Davantage de pratique donc, et moins de théorique (mais avec, malgré tout, 560 heures de cours pour le cursus bachelor), pour des étudiants directement employables : cas pratiques d’entreprises, immersion dans l’écosystème local… Le taux d’employabilité affiche les 95% trois mois après le diplôme.

Cette école des métiers du digital s’adressera à tous les profils d’élèves. © W PRODUCTION

Portes ouvertes le 25 janvier.