Placements financiers
Les Hauts-de-France, région leader de l’épargne de précaution
Si une part significative des habitants des Hauts-de-France épargne régulièrement, c’est principalement dans l’optique de pouvoir faire face un imprévu, d’après une étude publiée par Altaprofits. Dans ce contexte, leur préférence pour les produits de placement sans risque est plus marquée que dans les autres régions.
L’envolée des prix, qui a atteint en mai dans l’Hexagone un niveau inédit depuis 1985 à +5,2% en rythme annuel, n’entame pas (encore) la capacité des Français à épargner. Selon la 4e édition du Baromètre de l’épargne en France et en région que vient de publier la société de conseil en gestion de patrimoine sur Internet Altaprofits, 93% des 2 405 personnes sondées déclarent en effet continuer de placer de l’argent sur des supports dédiés. Elles sont même 42% à le faire au moins une fois par mois.
Les produits réglementés ont la cote
Une tendance dans laquelle s’inscrivent pleinement les Hauts-de-France puisque 46% des 231 habitants interrogés indiquent thésauriser sur cette fréquence. Avec une telle proportion, la région se positionne ainsi au troisième rang des territoires les plus économes, derrière la Bretagne (52%) et le Centre-Val de Loire (52% également). Selon Altaprofits, cette situation s’explique moins par une éventuelle augmentation du pouvoir d’achat que par une logique de prudence plus marquée dans le Nord de la France.
Alors que 43% des Français justifient leur décision d’épargner principalement pour être en mesure de faire face, le jour-J, à un imprévu (perte d’emploi, panne de véhicule, remplacement d’un appareil ménager…), cette part monte à 56% dans les Hauts-de-France, un record. Ce faisant, la préférence pour les placements financiers sans risque mais peu rémunérateurs, comme les produits réglementés (Livret A, LDD, PEL…), est également plus élevée qu’ailleurs : 77%, contre une moyenne nationale de 71%. Une approche qui, dans un contexte de fortes incertitudes et de ralentissement économique, est appelée à perdurer.
Un intérêt prononcé pour les produits financiers durables
Désignant les placements dont l’objectif consiste à concilier la performance économique avec un impact social et environnemental (changement climatique, transition énergétique, santé, emploi...), les produits financiers durables sont depuis quelques années en plein essor. Alors que les établissements bancaires et les sociétés de conseil en gestion de patrimoine sont de plus en plus nombreux à en commercialiser, la demande est également au rendez-vous. D’après le nouveau Baromètre de l’épargne d’Altaprofits, 38% des Français consultés se disent «sensibles» à la dimension durable des placements financiers. Ils sont 41% à le penser dans les Hauts-de-France.