Les flux professionnels franco-belges en hausse de 35% depuis 2017
Au 1er janvier 2021, près de 8 700 résidents belges travaillaient comme salariés dans les Hauts-de-France, selon une étude de l'INSEE. Ce flux reste plus faible que dans le sens inverse (34 500). Depuis 2017, les flux Belgique-France ont progressé de 35%.
La quasi-totalité des flux sont dirigés vers sept zones d’emploi : Lille, Roubaix-Tourcoing, Valenciennes, Maubeuge, Dunkerque, Lens et Douai. Les zones d’emploi de Lille et Roubaix-Tourcoing accueillent à elles seules plus de 80% des flux. Côté belge, l’arrondissement de Tournai-Mouscron concentre près des deux tiers des frontaliers travaillant dans les Hauts-de-France.
Le salaire horaire net moyen des frontaliers s’élève à 18,8 euros contre 15,2 euros pour les salariés résidents de la région, soit un écart de 23,8 %. Les frontaliers sont en effet surreprésentés dans les catégories socioprofessionnelles percevant les salaires les plus élevés, en particulier chez les cadres et professions intellectuelles supérieures.