«Les Entrées de la mer» investit un million d’euros avec le soutien de France relance
L’entreprise, installée à Wimille, investit un million d’euros pour développer son outil de production. Elle reçoit le soutien du plan France relance à hauteur de 570 000 euros.
Julien et Antoine Farrugia, avec 5 salariés de la société, ont racheté à leurs parents «Les Entrées de la mer» en 2020, avec la volonté de développer l’outil de production. L’entreprise familiale, spécialisée dans la fabrication et transformation de produits frais à base de produits de la mer, est installée à Wimille et emploie 48 personnes. Créée en 1984, elle est aujourd’hui à l’étroit, plus particulièrement en fin d’année.
«Le mois de décembre, on fonctionne à 100% du taux d’utilisation de notre outil», constate Julien Farrugia, directeur.
En 2019, un projet de développement d’envergure voit le jour. Au programme : agrandissement et transformation des locaux. Mais il s’agit également de revoir les outils et modes de production et d’expédition. La surface totale doit ainsi passer de 3 500 à 3 800 m². L’objectif est de faire face à une croissance du chiffre d’affaires à 7,5 millions d’euros en 2020 et une projection pour 2021 à 8 millions d’euros.
Le projet est déjà bien avancé, des partenaires le soutiennent et plusieurs dossiers administratifs doivent être déposés. Mais en mars 2020, le premier confinement dû à la Covid19 donne un coup d’arrêt.
«Nous n’étions plus très confiant sur le fait que le projet aboutisse rapidement», se souvient Julien Farrugia.
Dans ce contexte, «Les Entrées de la mer» décide de saisir l’opportunité offerte par le plan France relance pour faire aboutir le projet au travers du volet «soutien à l’investissement industriel dans les territoires». Pour ce faire, la Région Hauts-de-France et la Chambre de commerce et de l’industrie accompagnent l’entreprise. «Nous avons appris début 2021 que notre dossier avez été retenu, qu’une subvention allait nous être accordée», se réjouit Julien Farrugia. Ce sont ainsi 570 000 euros qui viennent conforter des investissements s’élevant à un million d’euros et qui devraient générer des emplois.
Durable et écologique
Mais les dirigeants n’oublient pas pour autant un autre axe de travail : le développement durable et écologique. Une étape a été franchie en 2020 avec l’obtention du label ASC (Aquaculture Stewardship Council)/MSC (Marine Stewardship Council) pour une aquaculture et une pêche durables. L’entreprise s’est également engagée dans une politique de transition vers des emballages plus respectueux de l’environnement. «Nous sommes passé sur des barquettes de produits en plastique recyclé et recyclable»,
explique Julien Farrugia.