Les charmes de l’enregistrementen province

 

Dans le petit monde de la musique où tout le monde se connaît, le couple Dupont n’a vraiment pas, comme dirait Brassens, “mauvaise réputation”. Bien au contraire. Dans leur clientèle, Nicolas Peyrac côtoie Clair Obscur, Victor & Eux ou Marcel & son Orchestre. Rock, métal, jazz, classique, variétés, harmonies, chorales, groupes folkloriques… : toutes les musiques bénéficient de la même qualité d’accueil, dans les locaux (600 m²) de la rue Jules- Huret : un studio sous 6 mètres de plafond (avec plancher, lambris, zone en marbre, diffuseurs, deux cabines de régie, une salle de détente avec mezzanine baignée de lumière de jour). Ingénieur spécialiste en acoustique, Bruno Dupont a transformé cette ancienne salle de sport en temple du son, en calculant la réverbération et en prenant soin du moindre détail. “On a utilisé au mieux ce lieu chaleureux”, reconnaît-il. Résultat : les maisons de disques parisiennes ont vite pris l’habitude de lui envoyer des artistes “en développement” pour leur premier album. “Pouvoir réfléchir et revenir sur un morceau après quelques jours de recul, cela n’a pas de prix, explique Bruno Dupont. Ici, un mois d’enregistrement, y compris l’hébergement facile à trouver sur la Côte d’Opale, revient au même prix qu’un mois dans un gros studio parisien. Nos clients peuvent venir les mains dans les poches, on leur procure une prestation clés en main, pochette de disque ou de CD comprise.”
Une société en plein développement. Si l’enregistrement demeure son activité principale, le Studio du Bras-d’Or a bien d’autres cordes à son arc. Pour renforcer l’activité “régie de spectacle” qu’elle assure pour le Festival de la Côte d’Opale ou pour les co