Les bonnes clés pour (s’)entreprendre

Une entreprise, c’est d’abord un individu à la recherche de sens ! C’est le fil rouge de «Sept clés pour (s’)entreprendre» (Presse de l’Université du Québec) paru au début du mois d’octobre. «Cet ouvrage, je l’ai écrit pendant la période du premier confinement. Le fait d’avoir la possibilité de réellement se poser a de nouveau confirmé ma certitude que c’est en amont de la création que tout se joue quand le projet est encore à l’état que je qualifie de gazeux», assure Christophe Schmitt, directeur du Peel (Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine) et vice-président de l’Université de Lorraine. L’auteur y présente des clés pour s’entreprendre, «c’est-à-dire, relier en permanence le projet avec la dimension humaine du futur dirigeant.»

Importance de l’écosystème

Une réponse notamment aux interrogations de personnes en reconversion professionnelle ayant choisi (contraintes ou forcées) la voie de l’entrepreneuriat. Loin d’être une simple boîte à outils stéréotypée, l’ouvrage aborde étape par étape l’évolution d’une idée d’entreprise «pour parvenir à en donner la définition la plus aboutie et la rendre la plus pertinente possible.» Christophe Schmitt propose des clés pour se poser les bonnes questions afin que le candidat entrepreneur analyse le mieux possible le sens qu’il souhaiterait donner à son parcours. «L’intentionnalité profonde d’un entrepreneur potentiel va tracer la suite de l’histoire de brosser le portrait de sa propre réussite.» Une réussite possible avec une connaissance réelle de l’écosystème qui entoure le potentiel entrepreneur. Un chapitre est entièrement consacré à cette donne essentielle. «L’écosystème, sa connaissance est nécessaire pour rendre plus robuste le projet et s’assurer un accompagnement efficace à l’état gazeux du projet.»