Les 7 vallées et le Haut-Pays en Montreuillois ont signé leur CRTE
Le contrat de relance et de transition écologique (CRTE) a été signé entre l’Etat et les communautés de communes des 7 vallées et du Haut-Pays en Montreuillois, ce 16 juillet à Montreuil-sur-Mer.
Le 16 juillet dernier, la sous-préfecture de Montreuil-sur-Mer a accueilli les présidents des communautés de communes des 7 vallées et du Haut-Pays en Montreuillois pour la signature d’un contrat de relance et de transition écologique (CRTE) pour une durée de six ans.
Les deux collectivités locales, qui regroupent près de 120 communes et 46 000 habitants sur 920 km², bénéficieront ainsi du plan de relance de l’Etat. Une démarche réalisée dans l’urgence. Frédéric Sampson, sous-préfet de Montreuil-sur-Mer, a en effet souligné un calendrier très serré depuis le mois de mars pour établir ce document de 300 pages, avec une date limite fixée au 30 juin dernier.
«La relance, c’est maintenant»
«Le CRT est un outil pour des décisions précises entre les communes et l’État. La relance, c’est maintenant, car tous les indicateurs économiques sont positifs (…). L’État français consacre 100 milliards d’euros à la relance économique et les collectivités bénéficieront de cette enveloppe. Il n’est pas figé et peut évoluer en fonction de chaque situation. C’est avant tout un outil pour la rénovation énergétique, la voirie ou encore notre patrimoine. Il inclut aussi le commerce en milieu rural ainsi que le développement du territoire», a rappelé le sous-préfet. Et de souligner que les énergies renouvelables entrent pleinement dans le champ de l’amélioration du patrimoine. Ces projets structurants permettent l’aménagement des territoires ruraux.
235 dossiers
De son côté, Philippe Ducrocq, président de la communauté de communes du Haut-Pays du Montreuillois, a noté que «se n’est pas si simple à mettre en place car c’est un outil supplémentaire et complémentaire de ce que nous connaissons déjà». Matthieu Demonchaux, président de la CC7V, a salué, quant à lui, le travail effectué par les agents dans des domaines aussi variés que la jeunesse et des sports alors, qu’en parallèle, l’EPCI met en place un plan local d’urbanisme intercommunal.
Pour ces deux collectivités, la dotation globale de fonctionnement est passée de 3,3 millions d’euros en 2019 à 5,5 millions au 30 juin 2021, soit une hausse de plus de 66%. Actuellement, ce sont plus de 235 dossiers qui ont été déposés ou sont en cours de dépôt, relevant de domaines divers et pour des montants variés. Parmi les projets les plus conséquents, la création d’une ZAC avec l’aménagement d’une friche industrielle. Dans les projets plus modestes, se trouve la rénovation d’une place de village. Deux dossiers dont la localisation n’a pas été dévoilée pour le moment. Plusieurs dizaines de demandes sont déjà en phase d’instruction avancée et devraient grossir la liste des projets recevables pour ce contrat.