Législatives anticipées: Ruffin (LFI) se sent "capable" d'être Premier ministre
Le député LFI de la Somme François Ruffin a assuré jeudi qu'il se "sent capable" de devenir Premier ministre si la gauche emportait les élections législatives anticipées, au lendemain d'une déclaration similaire du...

Le député LFI de la Somme François Ruffin a assuré jeudi qu'il se "sent capable" de devenir Premier ministre si la gauche emportait les élections législatives anticipées, au lendemain d'une déclaration similaire du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
"Je m'en sens capable aussi. Si jamais il y a un consensus qui devait aboutir à un nom, je suis prêt à prendre la place qu'on souhaitera pour transformer la vie des gens", a déclaré François Ruffin sur France Bleu Picardie, estimant être "le premier qui en a eu marre de Macron".
"Je sais quelle est ma contribution à la vie de la gauche", a assuré Jean-Luc Mélenchon mercredi soir sur France 2, se disant prêt à se plier "à la formule qu'a proposée Olivier Faure: c'est le groupe parlementaire le plus important qui propose un Premier ministre".
"Je ne m'élimine pas mais je ne m'impose pas", a également précisé le fondateur de La France insoumise, qui, fort de ses 22% à la présidentielle, avait fait acte de candidature pour le poste de Premier ministre en 2022 au moment des législatives, poussé par l'alliance de la Nupes.
De son côté, François Ruffin a précisé: "Si jamais dans l'histoire de notre pays, quel que soit le poste que je puisse occuper, si c'est à Matignon comme Premier ministre, pourquoi pas, mais si c'est comme ministre des Sports et que je parviens à donner le sport pour tous, pour tous les enfants de notre pays, j'en serai fier".
Ce dernier a expliqué avoir lancé le principe du "front populaire", autour duquel se sont retrouvés les partis de gauche pour les élections législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet, au nom de Léon Blum mais aussi de "Léo Lagrange, qui a été ministre des Loisirs à cette époque-là".
"En un mois, (il) a réussi à amener la lumière chez les ouvriers, c'est-à-dire leurs premiers congés payés", a rappelé l'élu picard.
"C'était une mesure formidable et pour certains, pour la première fois, ils ont vu la mer", a-t-il insisté.
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