Retour sur le salon Web3Lille à Euratechnologies
Le Web3, un enjeu d’avenir pour les entreprises
À Euratechnologies, le web3 fait parler de lui. Une révolution technologique que doivent intégrer les entreprises pour assurer leur futur. Créer de la valeur, fédérer sa clientèle et ses salariés… Les enjeux du Web 3.0 sont nombreux.
«Le Web3 est la prochaine (r)évolution d’internet» : le ton est donné dans les locaux d’Euratechnologie à l’occasion du salon Web3Lille. Cryptos, NFT, Metaverse… Les enjeux du web 3.0 pour les entreprises sont nombreuses et encore méconnus. Et pour pallier ce problème, le Medef Lille Métropole et Web3Lille ont organisé de multiples tables rondes sur ces sujets, le 13 avril dernier.
Le blockchain, une révolution
Le web 3.0 serait la nouvelle version du web qui bouleversera le web 2.0. L'objectif est de redonner du pouvoir aux utilisateurs avec un web décentralisé. «Cette technologie est portée par un contexte sociétal où les citoyens ne se sentent plus forcément écoutés. Alors qu’ils ont l’envie de s’exprimer», constate Massimo Magnifico, CEO de Sfeira. Avec le web 3,0, les données sont facilement transportées d’une plateforme à une autre. «Ça fonctionne sur le modèle du blockchain. L’information est échangée de façon transparente au sein d’un réseau», détaille Nicolas Loonis, co-fondateur de Byzantine Cloud.
Les opportunités pour les entreprises sont diverses. Le travail et la culture d’entreprise pourront être d’autant plus efficaces : «Sur ces plateformes, on peut facilement échanger de la valeur (financière, certificat…), établir des registres et surtout fédérer une communauté», ajoute Nicolas Loonis. C'est sur ce schéma que fonctionnent les cryptomonnaies ou encore les jetons non fongibles (NFT), titres de propriété, qui représentent un objet (souvent numérique), auquel sont rattachés une identité numérique et une valeur authentifiées.
Certaines entreprises de la région sont axées sur le blockchain (ou chaînes de blocs), comme Sfeira. Une start-up lilloise : spécialiste des solutions IA ; qui génère des opportunités sportives et financières pour des clubs et joueurs de foot. «Nous nous sommes lancé cette année, donc le web3 c’est tout naturel pour nous, atteste Massimo Magnifico, cofondateur. Notre objectif est de créer une communauté où chaque utilisateur peut créer de la valeur sous forme des certifications de niveau de performance». En cas de recrutement ou de changement de club, les joueurs seront plus facilement mis en contact avec les clubs grâce à l’application Sfeira.
… qu’il faut prendre en marche
Mais il n'est pas obligatoire de naître dans le web3 pour intégrer le blockchain. Certaines entreprises se mettent à la page, comme Unaide. «On a développé UTech by Unaide, une plateforme marketing pour les Aides à Domicile qui va basculer l’année prochaine dans le Web3», confirme Laurent Massoptier, CEO UTech by Unaide. La demande pour le web3 est bien réelle. Pour preuve, certains passionnés de la tech estiment que le taux d’adoption de ce système sera similaire à Internet.
Certaines
entreprises, comme Byzantine Cloud, se sont même lancées dans le
conseil web3 pour d’autres entreprises. «Nous
sommes sur le marché depuis deux ans et je constate que les
entreprises locales sont de plus en plus intéressées par ces
thématiques», renchérit Nicolas Loonis.
«Il faut désormais que les entreprises
se lancent petit à petit dans le web3. C’est le bon moment»,
conclut Yann Orpin, président du Medef Lille Métropole.