Le Turbot est installé rue de Dunkerque à Gravelines depuis 28 ans. M. et Mme Cocqueel y proposent des spécialités de turbot mais aussi des coquilles Saint-Jacques, des ris de veau… Les trois quarts des poissons sont achetés chez les mareyeurs de Grand-Fort-Philippe, ce qui garantit un poisson pêché à Boulogne-sur-Mer ou à Dunkerque. La qualité exige de se déplacer personnellement pour choisir la marchandise mais entraîne la satisfaction autour du produit. Cela implique également de cuisiner des produits de saison, des produits frais. En découle une reconnaissance du client pour le travail bien fait.
M. Cocqueel est un amoureux du métier. Il explique : «Travailler des produits frais implique un restaurant qui tourne, sinon on perd de l’argent ! On n’est pas là que pour gagner de l’argent, surtout après tant d’années de métier, mais surtout pour donner du plaisir aux gens et faire découvrir des produits.» Attaché à sa clientèle, le chef passe le soir et le dimanche dans la salle afin de garder un contact avec le client, échanger, voir s’il n’a pas perdu la main.
Amoureux du travail bien fait, M. Cocqueel présente les produits frais qu’il va lui-même choisir chez les mareyeurs locaux.
La caractéristique du restaurant, c’est la régularité dans la qualité. Un client sur deux téléphone pour réserver sa table attitrée et les remarques sont : «C’est toujours bien ! Ici, on voit que tout est fait maison !»
Depuis six ans, M. Cocqueel a investi dans une véranda, mais pour pouvoir y avoir accès il faut réserver huit jours à l’avance en raison de son succès. Elle apporte à l’établissement plus de visibilité, des emplacements plus intimes, plus d’espaces et par conséquent plus de discrétion.
La force de la maison est basée sur le rapport qualité/prix et la rapidité dans le service qui permet de s’adapter aux repas d’affaires. «On est capables de gérer un repas pour 10 à 15 personnes en une heure ! Ce qui nous permet de drainer une clientèle dunkerquoise qui sait que le temps perdu sur la route sera rattrapé au cours du déjeuner, avec la qualité en prime.»
Elu parmi les meilleurs maîtres d’apprentissage, M. Cocqueel est attaché à la transmission du savoir. «Quand on forme, qu’on transmet et qu’on reçoit ensuite les remerciements du stagiaire, c’est gratifiant ! D’autant que j’ai la réputation d’être rigoureux. Les parents suivent derrière. Quand ils réussissent dans le métier, c’est une fierté», explique-t-il, ému.
L’équipe est composée de 5 personnes, l’ensemble de la prestation est de qualité. Les menus démarrent à 16,50€ et s’étendent jusque 32€. Les trois quarts de la clientèle sont composés de personnes extérieures à Gravelines. Les connaisseurs viennent de Belgique, de Lille ou de Calais afin de déguster les Saint-Jacques luttées ou les ris de veau. «Une réputation qui s’étend et des gens qui, en se déplaçant, savent qu’ils ne seront pas déçus !» L’établissement a une capacité de 49 places.