Le THD en approche dans l’aire urbaine de Saint-Omer

Le partenariat entre la communauté d’agglomération de Saint-Omer (CASO) et ERDF permettra de doter le territoire d’une capacité numérique en très haut débit (THD).

« (Second à droite) Joël Duquenoy, président de la CASO ».
« (Second à droite) Joël Duquenoy, président de la CASO ».
CAPresse 2013

(Second à droite) Joël Duquenoy, président de la CASO.

La concurrence territoriale sera aussi numérique. A l’heure où la 4 G arrive à Dunkerque avec Orange, au moment où plusieurs territoires mettent la main à des projets d’installations d’infrastructures numériques, le Pays de Saint-Omer s’appuie sur les concessionnaires de réseaux pour préparer l’arrivée du THD sur son sol. «Il y a d’importants travaux d’ERDF sur l’ensemble du Pays de Saint-Omer. C’est l’occasion d’en profiter pour passer nos fourreaux pour le THD », a résumé Joël Duquenoy, président de la CASO. Concessionnaire du réseau électrique, ERDF engage régulièrement des travaux de rénovation. La fibre optique doit décupler les capacités de transports de données numériques pour les futurs abonnés. « Le tracé des travaux atteint 19 km. Cela nous permet de desservir des zones d’activités économiques. Au niveau du Pays de Saint-Omer, chaque communauté de communes ira à son rythme. Il y a un schéma régional, l’appui des départements et un plan national de l’Etat », explique Joël Duquenoy.

Quel partage entre investisseurs et opérateurs ? Il y a quelques années, Bouygues et la CASO s’étaient déjà entendus pour l’arrivée de la 3 G. Aujourd’hui, le partenariat avec ERDF permet à l’Audomarois d’avancer d’un pas ; elle pourra s’appuyer sur un partenaire qui ouvre 200 km de voies par an. La CASO finance la plus grande partie de l’actuelle installation (la moitié du budget de 650 000 euros). Depuis trois ans, le numérique aura coûté plus de 2 millions d’euros à la CASO avec le chantier de l’hôpital d’Helfaut. Restera à bien définir le partage de la valeur entre futurs opérateurs et les collectivités qui auront supporté l’essentiel de l’investissement. «Nous gardons notre capacité à être directement opérateurs comme la loi nous le permet», prévient l’élu. «Nous profiterons aussi de l’énergie éolienne de Fruges», souligne également le président de la CASO qui parie sur l’avenir numérique et énergétique du territoire.