Le temps partagé, une réponse adaptée pour les entreprises mosellanes

L’enquête annuelle du Portail du Temps Partagé dresse un panorama intéressant, à partir des réponses de l’ensemble des professionnels du temps partagé en France. Les tendances des années précédentes se confirment. Les motivations des entreprises quant à l’utilisation de cette forme de travail : la flexibilité et l’expertise des collaborateurs. Lesquels sont en général des professionnels d’expérience (82 % ont 40 ans et plus, 56 % plus de 50 ans). Une tendance se dessine avec une mise en avant de l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle pour 27 % des répondants. L’un des effets sans doute de cette crise aux effets systémiques, dont ne mesure sans doute pas encore véritablement les mutations et conséquences à venir. Quels domaines d’activité ont le plus de propension à utiliser le temps partagé ? L’enquête dégage un trio de tête : les ressources humaines, le commerce et le marketing, la finance et la gestion. 

Répondre aux besoins des entreprises

D’autres secteurs, par ce biais, permettent aux entreprises d’accéder aux compétences de professionnels opérationnels, nécessaires à leur gestion, production et développement : l’industrie, l’administratif, la communication. De nouveaux besoins apparaissent dans les process liés à l’environnement, au développement durable, à la qualité et à la sécurité, à l’informatique. Le temps d’intervention cumulé en entreprise, pour la majorité, est de moins de 10 jours par mois. 81 % des professionnels choisissant le temps partagé sont des cadres. Leur motivation : 58 % recherchent là une nouvelle façon de travailler, 20 % une opportunité ponctuelle, 18 % un retour à l’emploi et 4 % citent l’autonomie, être maître de son emploi, garder le contact avec la vie active, un meilleur équilibre pro/privé. Cette mutualisation des compétences, des savoir-faire et des savoir-être est plébiscitée par les entreprises : 26 % y voient une solution pour des compétences plus pointues, 25 % pour plus de flexibilité, 21 % pour une maîtrise des coûts, 15 % pour déléguer le pilotage de certains projets et 13 % pour impliquer le professionnel dans le cycle de vie de l’entreprise. Le Genom mosellan poursuit ses missions, en phase avec les évolutions et les demandes de la sphère entrepreneuriale mosellane. En cela, il est accompagnateur du tissu économique local.