Le RER de la ville de Roncq fédère déjà plus de 200 entreprises
Le Réseau économique roncquois, plate-forme en ligne de développement d’échanges entre opérateurs économiques de la commune, frontalière avec la Belgique, va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités.
Il avait été lancé en janvier 2013. Un an après, le Réseau économique roncquois (RER) compte 256 entreprises. Soit à peu près le tiers du tissu productif roncquois de quelque 700 entreprises. Le RER est un outil de réseau social façon LinkedIn où les entreprises peuvent échanger les unes avec les autres, publier diverses annonces (événements, offres d’emploi, etc.). L’an dernier, la mairie avait fait grand cas de la singularité de cette plate-forme web, «seul outil de ce genre sur toute la métropole lilloise à favoriser la communication entre les entreprises installées sur une commune». La mairie s’apprête à refondre la plate-forme pour y intégrer de nouvelles fonctionnalités afin d’en faciliter le fonctionnement. Les chefs d’entreprise ont souhaité, par exemple, «être guidés sur la plate-forme au moyen d’infobulles qui leur expliquent ce que l’on peut y faire, ce que l’on ne peut pas faire», explique-t-on à la mairie.
Le RER a permis d’améliorer les échanges entre les milieux économiques et la mairie. La centaine de chefs d’entreprise présents aux vœux de Vincent Ledoux, le maire de Roncq, le 27 janvier dernier aux Anciennes Ecuries, ont été mobilisés en partie via cette plate-forme. A cette cérémonie, ces cadres et dirigeants en ont su davantage à propos du projet Valloparc annoncé l’an dernier. Un parc d’activité dont les travaux d’aménagement démarreront ce mois de février. Situé au nord de la ville, ce parc d’activité du 3e millénaire, c’est-à-dire «écologique avec bâtiments passifs et abords paysagers», a été rebaptisé zone d’activité Pierre-Mauroy. Actuellement en commercialisation, le parc − le 6e sur la ville −, s’étendra sur une quinzaine d’hectares et sera dédié principalement aux activités industrielles.