Le rappeur Médine dit que "l’antisémitisme est un poison" qu'il combat "depuis longtemps"

Le rappeur Médine, dont l'invitation aux réunions de rentrée des Verts et de la France insoumise a suscité une polémique, affirme que "l'antisémitisme est un poison" et plaide mercredi dans deux interviews des erreurs et des...

Le rappeur Médine, le 24 mars 2023 à Gonfreville-l'Orcher, en Seine-Maritime © LOU BENOIST
Le rappeur Médine, le 24 mars 2023 à Gonfreville-l'Orcher, en Seine-Maritime © LOU BENOIST

Le rappeur Médine, dont l'invitation aux réunions de rentrée des Verts et de la France insoumise a suscité une polémique, affirme que "l'antisémitisme est un poison" et plaide mercredi dans deux interviews des erreurs et des maladresses dans certaines de ses prises de positions.

"L'antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps", affirme dans un entretien au Parisien l'artiste, au coeur d'une polémique depuis dix jours en raison d'un jeu de mots sur X (ex-Twitter) qualifiant l'essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déportés, de "resKHANpée".

"C'est une erreur, je le reconnais", ajoute-t-il, expliquant qu'il n'avait "pas en tête l'histoire de sa famille" lorsqu'il a publié ce "tweet maladroit" en réponse à un message de Mme Khan le qualifiant de "déchet".

Une "maladresse" également assumée dans Paris Normandie, où le rappeur havrais regrette que ses excuses initiales soient restées "inaudibles". "On me taxe d'antisémitisme et cela me broie", se désole-t-il.

Au passage, Médine se justifie à nouveau de la "quenelle" effectuée il y près de dix ans avec le polémiste Dieudonné. "Je croyais que (c')était de la liberté d'expression", assure-t-il, disant avoir compris "trop tard" qu'il s'agissait d'un "signe de ralliement antisémite".

"On cherche une maladresse ancienne pour me disqualifier, discréditer la gauche à travers moi", estime-t-il, fustigeant "de l'anti-racisme de salon" et un "emballement médiatique dérisoire".

Malgré les dissensions que sa venue provoque chez les écologistes, il confirme sa participation au débat prévu jeudi en fin de journée avec la patronne d'EELV Marine Tondelier. "Je maintiens ma présence", dit-il, estimant avoir "une expérience à apporter en matière d'antiracisme".

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