Le promoteur d’entrepôts P3 Logistic Parks investit dans les Hauts-de-France

L’investisseur et développeur de propriétés logistiques P3 Logistic Parks vient d’acquérir une ancienne friche industrielle à Seclin. La zone de 50 000 m² va être revalorisée en une plateforme logistique.

La première phase des travaux consistera à détruire le bâtiment de 13 000 m² déjà présent sur la friche industrielle pour en construire un plus grand et plus performant. «Nous allons construire une nouvelle plateforme logistique de 23 000 m² de classe A, qui vise la certification Breeam Very Good», complète Nicolas Camus, project manager chez P3. La certification Breeam Very Good est devenue la norme pour évaluer la qualité d’un bâtiment d’un point de vue environnemental.

Début des travaux en 2022

Il est probable que ce terrain soit l’un des derniers projets du promoteur aussi proche du centre Lille. Il a donc été choisi avec soin. Il bénéficie d’une position stratégique avec un accès direct à l’autoroute A1 et sera proche des autoroutes A21, A22, A23, A25 et A27. La future plateforme se trouve également à une vingtaine de minutes de la Métropole européenne de Lille et à quinze minutes de l’aéroport de Lille-Lesquin. 

«Avec un emplacement et des prestations aussi exceptionnelles, nous savons que le futur centre logistique jouira d’une très forte attractivité et trouvera preneur rapidement. Nous avons décidé de lancer ce développement en blanc et d’initier les travaux dès 2022», souligne Nicolas Camus.

Un professionnel de la reconversion

L’investisseur et développeur n’en est pas à son coup d’essai. P3 Logistic Parks est connu pour être amateur du rachat de friches industrielles afin de les reconvertir. «C’est une approche doublement vertueuse, où nous agissons pour dépolluer les anciens sites industriels tout en préservant les terres arables», commente Christophe Chauvard, managing director France chez P3. 

L’acquisition du site, du permis de construire et de la reconnaissance comme installation classée protection de l’environnement (ICPE) a duré deux ans. «C’est un engagement qui prend beaucoup de temps et qui nécessite de nombreuses démarches, parfois complexes. Il faut à la fois mener toutes les investigations techniques indispensables pour s’assurer de la compatibilité du projet dans son environnement, et les différentes procédures administratives pour fermer la précédente activité industrielle. Mais cette évolution n’en demeure pas moins extrêmement positive et devrait, pour l’intérêt de tous, bénéficier de simplifications importantes dans les années à venir», conclut Christophe Chauvard.