Énergie - Environnement
Le programme Reisol a sa chaire partenariale en Meurthe-et-Moselle
Faire du sous-sol meurthe-et-mosellan, une ressource pour la décarbonation de l’industrie et l’intensification du mix-énergétique des collectivités. Objectif affiché du programme Reisol (Réinvestir le sous-sol pour la transition énergétique). Une chaire partenariale et mécénale vient d’être installée le 27 mars à l’École nationale supérieure de géologie (ENSG) de Nancy.

Nom de code : Reisol pour Réinvestir le sous-sol pour la transition énergétique. Signe particulier : programme de recherche visant à accompagner les industries dans leur stratégie de décarbonation et les collectivités territoriales dans le développement du mix-énergétique.
Une chaire partenariale vient d’être installée le 27 mars à l’École nationale supérieure de géologie (ENSG) de Nancy. Hébergée au sein de la Fondation Geol Nancy Fondation, elle-même abritée au sein de la Fondation ID+Lorraine affiliée à l’Université de Lorraine, cette chaire est soutenue par plusieurs acteurs locaux.
Solvay, Novacarb (groupe Humens), Sofitel, NaTran, Vicat, le groupe Salins, ces industriels en phase continue de décarbonation de leur activité sont parties prenantes du programme et apportent leur soutien financier tout comme les collectivités territoriales (Métropole du Grand Nancy, le Bassin de Pont-à-Mousson).
600 000 € par an sur cinq ans
La préfecture de Meurthe-et-Moselle, Lorr’up, agence de développement économique Nancy Sud Lorraine et l’écosystème de la recherche (CNRS, l’Institut Carnot, le laboratoire GeoRessources) viennent compléter la liste des premiers partenaires. Une liste appelée à grandir.
D’un budget moyen de 450 000 € par an aujourd’hui, avec un objectif de 600 000 €, ce programme de cinq ans (jusqu’en 2029) entend mettre en avant le potentiel énergétique du sous-sol meurthe-et-mosellan (géothermie, hydrogène naturel), les produits valorisables associés (hélium, lithium) et les capacités de stockage (chaleur, hydrogène, CO2).
Trois axes de recherche sont annoncés : sur la géologie du sous-sol, sur les usages du sous-sol en lien avec les projets des territoires et sur l’appropriation et l’engagement et co-construction.
Un diagnostic territorial sera réalisé et l’acquisition des nouvelles données géophysiques, géologiques et géochimiques permettront d’affiner les cibles à investiguer et détecter les réels potentiels en terme de ressources et de stockage.
Un volet formation, initiale (cursus ingénieurs et masters) et continue (industriels, administrations, collectivités) est également présent.