Le port de plaisance de Nancy voit (beaucoup) plus grand
Une étude lancée pour quantifier les potentiels de développement, renouvellement du label Pavillon Bleu, un nouveau label pour l’accueil vélos et un nouveau pilote à la barre de la capitainerie en la personne d’Emmanuel Haeussler. Le port de plaisance Saint-Georges entend larguer les amarres version développement. «Cette infrastructure mérite d’être développée, c’est un potentiel important pour la ville mais encore trop peu connu», assure Véronique Ernest, adjointe déléguée au territoire Nord-Est de la ville de Nancy et responsable du port de plaisance. La ville vient de lancer une étude avec Voies navigables de France pour identifier les pistes de développement possibles. «Elles sont nombreuses car ce port peut s’inscrire dans un ensemble complet allant de la passerelle Lecreulx jusqu’au pont Henri Bazin prenant notamment en compte l’ancien site d’Alstom en plein réaménagement. Nous en sommes qu’aux prémices, les résultats de l’étude devraient être connus pour la fin d’année ou le début de l’année prochaine.» Navette fluviale, «Rungis local», hébergements insolites voire de luxe, les premières pistes sont lancées «nous n’en sommes qu’aux prémices.» L’été qui débute est surtout centré sur l’activité historique de ce port (présent depuis trente ans). Les quarante anneaux proposés semblent déjà avoir trouvé preneur tout comme l’aire de camping-car (quinze emplacements) adjacente. «Le port a l’avantage de se trouver à un grand carrefour fluvial entre la Moselle, le Canal de la Marne au Rhin et le Canal des Vosges. Cette situation permet aux touristes venus de toute l’Europe de rejoindre directement les grandes routes fluviales vers la Méditerranée ou vers les pays scandinaves.» Le port de plaisance Saint-Georges accueille chaque année entre 1 000 et 1 500 bateaux et en moyenne 2 000 camping-cars. Temps fort annoncé de cet été : la future fête de l’eau le 29 août dans le cadre des manifestations estivales de la ville.