Le pôle métropolitain de l'Artois, future locomotive de l'éco-transition en région
Faire du territoire de l'Artois un moteur de l'éco-transition en région : telle est l'ambition du pôle métropolitain de l'Artois, né en 2016 au sein d'Euralens. Alors qu'une première promotion de dix incubés rejoindra début novembre le parc d'innovation de l'Artois, nouveau hub en Hauts-de-France, l'enjeu à terme est de faire émerger une véritable filière régionale autour de l'éco-transition.
«À partir du moment où nous avons accueilli un ovni comme le Louvre-Lens, le territoire s'est mis en marche. Le défi aujourd'hui est de faire de l'éco-transition la marque de notre territoire […] tout en développant une complémentarité et des synergies gagnantes avec nos voisins, en particulier la Métropole Européenne de Lille» explique Alain Bavay, président du Pôle métropolitain de l’Artois.
Ce syndicat
mixte ouvert regroupe les trois communautés d’agglomération de
Lens-Liévin, d’Hénin-Carvin et de Béthune-Bruay Artois-Lys
romane, ainsi que le Département du Pas-de-Calais, autour d’actions
communes en matière d’aménagement durable et d’attractivité
économique notamment. Avec 645 000 habitants et
33 200 entreprises implantées, le territoire représente la 7ème
communauté d'agglomération française.
Dix premiers incubés début novembre
Avec
le parc d'innovation de l'Artois, nouveau hub dédié à
l'éco-transition, le territoire a l'ambition de devenir une
référence de l'éco-transition en région. Implanté au cœur des trois lieux totems – le Louvre-Lens Valley, la Fabrique à Béthune et les Terrasses du Métaphone sur le site du 9-9 à Oignies –, le nouvel écosystème, récemment
labellisé parc d'innovation par la Région, a lancé un premier
appel à projets en août dernier.
Une
première promotion de dix incubés intégrera le parc début
novembre. «Le profil des entrepreneurs ainsi que les
thématiques sont très hétéroclites» indique Estelle
Delecourt, responsable animation opérationnelle du parc de
l'innovation. Qu'elles soient spécialisées dans les énergies
renouvelables, la valorisation des déchets, les mobilités douces ou
encore les textiles durables, les start-up doivent s'engager à
développer leur projet sur le territoire de l'Artois en premier
lieu.
«De l'incubation à la mise en réseau, jusqu'à l'accélération et l'animation, l'objectif est de donner toutes les cartes en main aux entrepreneurs» insiste Estelle Delecourt. Les jeunes pousses pourront ainsi s'appuyer sur des services d’experts et des aides pour mobiliser des financements. D'autres promotions devraient suivre pour parvenir à bâtir une véritable filière autour de l'éco-transition sur un territoire en pleine métamorphose.
Sans oublier que l'Artois se prépare à l'organisation d'une filière de l'électro-mobilité dans le cadre de l'arrivée d’ACC, première gigafactory en France implantée à Billy-Berclau et spécialisée dans les batteries. «Avec cette future vallée de l'électrique, nous avons la volonté d'être le cœur du réacteur» conclut Alain Bavay.
Invest'in Artois, première campagne d'attractivité dans la MEL
Le Pôle métropolitain de l’Artois mène une première campagne de communication et d'attractivité dans la métropole lilloise intitulée Invest'in Artois jusqu'au 25 octobre. À travers Cathy Lancelle, cheffe d’équipe logistique au sein de l’Agence du don en nature située à Hénin-Beaumont, de Nicolas Deramecourt, fondateur de l’entreprise Partage ma Borne implantée à Ruitz ou encore de Margherita Balzerani, directrice de Louvre Lens Vallée à Lens, cette campagne s'adresse à la fois aux particuliers, chefs d'entreprise et investisseurs désireux de mener des projets entrepreneuriaux dans l'Artois.