France Relance en Meurthe-et-Moselle

Le plan et le préfet en ordre de marche...

Renforcement de la compétitivité, accompagnement à l’export, soutien à l’industrie ou encore accompagnement pour l’emploi des jeunes, le plan France Relance en Meurthe-et-Moselle est en marche tout comme Arnaud Cochet, le préfet du département, qui enchaîne les visites d’entreprises depuis quelques semaines. Étape le 1er mars du côté de Noremat à Ludres pour mettre en avant le plan : «1 jeune, 1 solution» et tirer un premier bilan de France Relance dans le département.

Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle a visité l’entreprise Noremat de Ludres, pilotée par Christophe Bachmann, le 1er mars dernier.
Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle a visité l’entreprise Noremat de Ludres, pilotée par Christophe Bachmann, le 1er mars dernier.

«15 % de nos effectifs sont issus de l’alternance et une vingtaine de stagiaires sont accueillis chaque année !» Avec ses quelque 300 salariés répartis dans ses neuf agences, Christophe Bachmann, le pilote de Noremat, constructeur de matériels d’entretien des accotements routiers dont le siège est basé sur le Dynapôle de Ludres-Fléville, s’affiche comme l’un des exemples typiques de la mise en avant des dispositifs d’alternance pour la formation des jeunes et l’inclusion des moins jeunes avec le développement du projet commun avec d’autres constructeurs : Maneko à Toul (voir notre n°2004 du 25 janvier). Pas étonnant donc de voir Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle, rendre visite au constructeur lorrain le 1er mars dernier pour mettre en avant le dispositif : «1 jeune, 1 solution» pour lequel l’entreprise Noremat est soutenue dans cette démarche dans le cadre du plan France Relance (voir encadré).

Emploi des jeunes : fort

«Le volet Emploi et notamment l’emploi des jeunes est l’un des axes forts de France Relance», assure le représentant de l’État accompagné pour l’occasion par Valérie Rosso-Debord, vice-présidente du Conseil régional Grand Est, Pierre Boileau, le maire de Ludres et Laurent Garcia, député de Meurthe-et-Moselle. Depuis quelques semaines, le préfet de Meurthe-et-Moselle enchaîne les visites de terrain au cœur des entreprises, histoire de voir l’utilisation faite des différents soutiens étatiques obtenus après dépôts de dossiers (parfois complexes) par les entreprises. Soutien à la décarbonisation de l’industrie : deux entreprises (Vicat à Xeuilley et Novacarb du groupe Seqens à Laneuveville-devant-Nancy) ont bénéficié de 15 M€ pour réaliser 52 M€ d’investissement. Soutien à l’industrie : huit entreprises du département ont bénéficié de 5,2 M€ pour réaliser 21,4 M€. Trois entreprises dans le cadre du fonds pour la modernisation du secteur automobile (Eurostamp à Villers-la-Montagne, Gris Découpage à Lesménils, la Sovab à Batilly), une entreprise dans le cadre de l’appel à projets Résilience pour la relocalisation de projets dans le secteur agroalimentaire (Vegafruits à Saint-Nicolas-de-Port), quatre entreprises via le fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires État-Région Grand Est (Chanet Industries Peintures à Longuyon, les Madeleines de Liverdun, RMI à Atton et Api Tech à Seichamps). Objectif affiché de l’ensemble de ce plan de relance, quasi historique (100 milliards d’euros, un tiers du budget annuel de l’État) : construire la France de 2030 avec ou sans virus...

1 jeune, 1 solution...

Donner des perspectives d’avenir aux jeunes pendant, et surtout, au sortir de la crise de la Covid-19 ! C’est tout l’objectif du dispositif «1 jeune, 1 solution» de l’État visant à favoriser l’embauche, l’apprentissage et les contrats de professionnalisation des 16-25 ans. 7 milliards d’euros débloqués dans ce sens au niveau national. En Meurthe-et-Moselle, depuis son lancement en juillet dernier, 1 100 primes à l’embauche des jeunes ont été versées aux employeurs, plus de 2 500 contrats d’alternance sont bénéficiaires de l’aide exceptionnelle France Relance.