Le Pen "horrifiée" que les Syriens doivent choisir entre Assad "un très mauvais dirigeant" et les "jihadistes"

Marine Le Pen s'est dite mardi "horrifiée" que les Syriens doivent choisir entre l'ex-président syrien Bachar al-Assad, "un très mauvais dirigeant", qui a fui le pays face à une offensive...

La cheffe de file des députés du Rassemblement national Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, à Paris, le 4 décembre 2024 © Alain JOCARD
La cheffe de file des députés du Rassemblement national Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, à Paris, le 4 décembre 2024 © Alain JOCARD

Marine Le Pen s'est dite mardi "horrifiée" que les Syriens doivent choisir entre l'ex-président syrien Bachar al-Assad, "un très mauvais dirigeant", qui a fui le pays face à une offensive de groupes rebelles, et "les jihadistes". 

"Je suis horrifiée que le peuple syrien ait le choix en gros entre Bachar al-Assad et les jihadistes", a déclaré la cheffe de file des députés Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

"C'est ça qui est terrible. A un très mauvais dirigeant, on va substituer des gens dont a priori je considère qu'ils sont des gens dangereux pour les libertés individuelles, pour la liberté de la femme, pour la démocratie, pour la liberté d'expression", a-t-elle ajouté.

Après la chute de Bachar al-Assad, plusieurs déclarations passées de Marine Le Pen, comme du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, jugées conciliantes envers le régime, ont refait surface, charriant un flot de critiques chez leurs opposants.

L'offensive insurgée dirigée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a ouvert une période d'incertitude dans le pays, après 14 ans d'une guerre civile qui a fait plus de 500.000 morts.

A cet égard, Marine Le Pen a affirmé être "un peu étonnée de voir le Quai d'Orsay se réjouir de manière à (son) avis déplacée de l'arrivée au pouvoir des jihadistes".

Elle a jugé que le projet du gouvernement d'éventuellement suspendre les dossiers d'asile provenant de Syrie était "une première étape". Elle a souhaité le "retour" des réfugiés syriens "dans leur pays", "parce qu'on ne peut pas être réfugié toute sa vie".

"Et quand ce qui vous a poussé à partir disparaît, (...) la cohérence, la logique voudraient qu'ils puissent rentrer dans leur pays pour participer à sa reconstruction", a-t-elle ajouté.

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