Avec 36 projets retenus

Le Pays de Saint-Omer pousse ses projets «verts»

L’Audomarois entre concrètement dans l’action avec la signature, le 20 septembre dernier à Longuenesse, de la convention financière du contrat de plan de relance et de transition écologique (CRTE).

Les élus ont signé, le 20 septembre à Longuenesse, la convention financière du contrat de plan de relance et de transition écologique. © AUD
Les élus ont signé, le 20 septembre à Longuenesse, la convention financière du contrat de plan de relance et de transition écologique. © AUD

Christian Leroy, président de la Communauté de communes du Pays de Lumbres, Joël Duquenoy, président de l’Agglomération audomaroise, Patrick Bédague, président du Pôle métropolitain, et Guillaume Thiriard, sous-préfet de Saint-Omer, avaient bouclé en juillet dernier le document financier qui doit encadrer les actions des acteurs locaux, CRTE. C’est tout le territoire qui veut s’investir vers une économie plus saine à travers ce contrat.

Depuis 2020, ce dispositif est mis en place pour associer les territoires au plan de relance dont la boussole réside dans la transition écologique. En premier lieu, il s’agit de dresser «un état des lieux des priorités du territoire en termes d’investissements et de les intégrer dans une stratégie métropolitaine, et de simplifier les démarches contractuelles existantes entre l’Etat et les collectivités", indique, entre autres, l’Agence d’urbanisme et de développement de l’agglomération (AUD).

Une convention partiellement chiffrée

Si le contrat a été préparé lors du premier semestre 2021, il aura fallu plus d’une année avant la signature : «les travaux qu’ont menés les élus et l’équipe projet local pour recenser les projets structurants du territoire à inscrire dans la convention financière annuelle ont pris un peu de temps», explique l’AUD. Un an plus tard, c’est donc chose faite. Et les axes sont principalement, et sans surprise, les suivants : sobriété dans la mobilité, mise en levier économique de la transition écologique, technologies aux services des habitants, prise en compte des défis climatiques et énergétiques, engagement pour l’eau.

Concrètement, 36 projets ont été retenus dans la convention financière, dont 8 concernent la mobilité. Si la convention «a pour objet de déterminer les engagements financiers des porteurs du contrat (...) pour l’engagement d’actions en cours de l’année 2022», les chiffres présentés ne sont pas définitifs : l’ensemble des projets est chiffré à près de 55 millions d’euros. En colonne recettes, la part financée atteint 22 millions d’euros.

Pas d’automaticité

Si la liste des projets entre dans la sphère d’éligibilité, une large partie des financements reste encore en suspens. Ces projets vont du renouvellement de parcs vélos et voitures électriques, en passant par des stations pour la mobilité douce. Sur le volet développement économique, figurent la construction du port fluvial d’Aire-sur-la-Lys, la redynamisation de la place Jean-Jaurès à Lumbres et la réhabilitation du moulin Mannessiez à Fauquembergues.

D’autres équipements publics sont également au programme, ainsi que des mesures relatives à l’environnement : restauration du sentier du halage et protection de lotissements contre les inondations. Le taux de financement de l’Etat dans ces projets n’est pas précisé. Comme le rappelle l’AUD, «le CRTE n’est pas une subvention. L’inscription des projets dans le CRTE ne conditionne pas l’attribution de financement de l’État, mais permet de porter une attention particulière à ces opérations». Les élus devront convaincre tous les ans à la faveur d’une nouvelle convention financière.