Le nouveau pub apporte de l’activité à Moÿ-de-l’Aisne
Le Wicklow Irish Pub a ouvert ses portes il y a trois mois. L’établissement remplace l’ancienne auberge installée dans le centreville de Moÿ-de-l’Aisne. Michaël Astier, gérant de l’établissement, en a profité pour changer l’esprit du lieu en proposant des concerts et la retransmission d’événements sportifs.
Michaël Astier a choisi de relier le nom de son pub à une ville irlandaise située au sud de Dublin. Le Wicklow Irish Pub a dépoussiéré et transformé l’ancienne auberge installée dans le centre de Moÿ-de-l’Aisne. « L’auberge appartient à mon beau-père », explique le jeune gérant qui a installé un lieu de convivialité où les anciens ont aussi bien trouvé leur place que les jeunes depuis le mois d’avril dernier. En effet, le patron du bar a tenu à tout faire refaire, du sol au plafond. Les murs sont lambrissés, le zinc du bar a été remplacé par un bois à la teinte acajou et les couleurs verte et orange tapissent l’endroit. L’ambiance est éminemment irlandaise ce que confirme Michaël Astier : « J’aime bien le sport et la tradition irlandais. »
De la musique et du sport au programme
Si le bar a été entièrement remis à neuf, il en est de même pour l’esprit de l’endroit. Fini le simple bistrot de campagne où se retrouvaient les seuls habitués. Ces derniers y ont toujours leur place, mais un nouveau public, plus jeune, s’y réunit les soirs ou le weekend. « Je fais des soirées à thème. J’organise des concerts. Dernièrement, j’ai fait la Fête de la musique », précise-t-il. Des groupes de rock ou de musique celtique finissent d’imprimer un nouveau caractère dans cette petite ville de 1 000 habitants. « Maintenant, il y a beaucoup de monde qui ressort. Beaucoup viennent le soir. » Il a également souhaité aller plus loin en coupant le bar en deux. La première salle est le pub proprement dit. La seconde comprend un billard, un jeu de fléchettes et surtout un écran géant. Michaël Astier, fan de sport et joueur de rugby, a installé un écran plat géant au fond de la pièce. « Je diffuse tous les grands événements sportifs », souligne-t-il. Succès garanti alors que se profilent les Jeux olympiques de Londres. Lors de la reprise du bâtiment de 500 m², il a récupéré les chambres de l’hôtel situé au-dessus du pub. « J’ai refait quatre logements », indique-t-il. Le premier lui sert de lieu d’habitation et les trois autres sont en location. « Ce n’est pas évident au niveau de la gestion », sourit-il, car il doit jongler entre les appartements et le pub. Cela ne l’empêche pas de penser à l’avenir. « Je ne fais pas restaurant, mais peut-être par la suite », affirmet- il. Pour cela, il devrait procéder à de nouveaux investissements mais, pour l’instant, il préfère stabiliser son activité.