Le ministre des Armées Sébastien Lecornu assure "être candidat à rien"
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, dont le nom est cité pour devenir Premier ministre en remplacement de Michel Barnier dont le gouvernement a été renversé mercredi...
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, dont le nom est cité pour devenir Premier ministre en remplacement de Michel Barnier dont le gouvernement a été renversé mercredi, assure jeudi qu'il n'est pas candidat.
"Moi, je suis candidat à rien", a-t-il déclaré à RTL qui l'interrogeait sur le sujet.
Michel Barnier, renversé mercredi soir par 331 députés, a présenté jeudi sa démission.
Sébastien Lecornu affirme en outre ne pas avoir évoqué le sujet avec le président Emmanuel Macron lors de leur déplacement en Arabie Saoudite.
"Il y a un décalage énorme (...) entre ce qu'on a dû gérer en Arabie Saoudite et ce qu'il y a à gérer ici", a-t-il déclaré, citant les divers sujets géopolitiques de l'escalade avec l'Iran au cessez le feu au Liban, en passant par l'arrivée des soldats de Corée du Nord sur le théâtre russo-ukrainien.
"Oui, on a un monde qui est tout sauf stable et dans lequel il va bien falloir que les responsables politiques français prennent aussi leurs responsabilités", a-t-il ajouté.
Sur le plan de la politique intérieure, il a estimé qu'il fallait "tout faire pour que les socialistes se détachent de La France insoumise" (gauche radicale).
"Je ne viens pas de la gauche, mais je suis un républicain", a-t-il souligné, précisant qu'il travaillait "avec la gauche républicaine" dans son département de l'Eure.
"Je pense qu'il faut qu'il y ait un dialogue effectivement, parce que la responsabilité de ma famille politique, de là où je viens, c'est de permettre au Parti socialiste d'évoluer dans sa position", a également opiné Sébastien Lecornu. "En tout cas, c'est une urgence parce que c'est un parti de gouvernement qui a donné deux présidents de la République à la France".
Interrogé sur la nécessité de faire des concessions, il a déclaré que "les Françaises et les Français, une fois qu'ils ont voté aux élections législatives anticipées, par définition, n'arrivent pas à comprendre que leurs responsables politiques ne soient pas capables de compromis".
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