Le magazine Stemp débarque à Amiens
Le premier numéro de ce magazine axé autour de la mode, de la culture, du tourisme et de l'événementiel est paru mi-septembre. Anne Poyet, Amiénoise d'adoption depuis un an, est à l'origine de ce bimestriel dans la Métropole.
Au restaurant, chez le coiffeur ou dans les concessions automobiles, Stemp est partout. Diffusé à Amiens et dans ses alentours, ce nouveau magazine, dont le premier numéro est paru le 11 septembre, est gratuit et s’adresse à tous. Spécialisé mode, culture, tourisme et événementiel, il revient en texte et surtout en images, « sur tout ce qui fait bouger Amiens », comme l’explique Anne Poyet, la rédactrice en chef. Cette dynamique jeune femme de 31 ans, mariée à un footballeur professionnel, a beaucoup voyagé à travers la France : « Nous avons déménagé sept fois pour la carrière de mon mari. C’est à Caen, ville dans laquelle nous avons vécu, que j’ai connu Stemp. J’ai tout de suite trouvé le concept très sympa. » En débarquant à Amiens il y a un an, cette mère de famille se rend compte qu’il n’existe pas d’équivalent dans la ville. « Il y a bien sûr d’autres magazines gratuits, mais pas sur le même créneau. Pour résumer, Stemp est un magazine people à l’échelle locale. On y met en avant les commerçants du coin, les gens qui prennent des initiatives, les événements culturels. Amiens est une ville de province très dynamique, le projet s’y prêtait bien. »
« Sans publicité, pas de journal ! »
Le magazine a été créé à Saint-Étienne il y a cinq ans par un artiste qui « au départ voulait juste s’amuser ». « Stemp signifie Saint-Étienne, mode et people », précise Anne Poyet. La revue séduit et prend de l’ampleur. Elle est déclinée à Caen, Limoges, et Chalon-sur-Saône avant d’arriver à Amiens, sous l’impulsion de cette jolie brune. « J’avais déjà touché un peu à la communication en faisant des chroniques pour une chaîne de télévision locale et quelques piges ». Anne Poyet n’a donc pas eu de mal à convaincre la rédaction de Caen qui la soutient financièrement en avançant les frais d’impression et sur le plan technique en lui mettant à disposition deux rédacteurs. « C’est une chance de ne pas avoir à avancer de tels frais », sourit Anne Poyet, qui doit cependant relever un autre défi. « Je gère la partie commerciale toute seule. Sans publicité, pas de journal ! Ce n’est pas facile quand on arrive dans une ville où on ne connaît personne. C’est un domaine qui repose uniquement sur les relations publiques », confesse cette Auxerroise d’origine, qui pour ce premier numéro, a relevé le défi haut la main. Grâce à sa persévérance, son aisance, et aux contacts qu’elle s’est faits à travers le métier de son mari, Anne Poyet a réussi à faire imprimer un journal de 40 pages. « J’ai trouvé des annonceurs de qualité pour le premier numéro, j’espère désormais un effet boule de neige pour les suivants afin de pouvoir monter en pagination. »