Formation

Le lycée professionnel entame sa mutation

À la rentrée de septembre, le paysage du lycée professionnel en France entame sa mutation. Le jeudi 4 mai, en Charente-Maritime, le président de la République, Emmanuel Macron, avait présenté cette réforme du lycée professionnel, à la suite de celle de l’apprentissage. Avec ce double objectif «d’un investissement d’un milliard d’euros par an» et «de 100 % d’insertion professionnelle.»


La réforme du lycée professionnel vise à assurer une meilleure insertion sur le marché du travail.
La réforme du lycée professionnel vise à assurer une meilleure insertion sur le marché du travail.

Parmi les annonces faites figurait celle liée à la mise en place d’une rémunération pour les élèves des lycées professionnels durant leurs stages en entreprise, dès la rentrée prochaine. Concrètement, les lycéens toucheront 50 € par semaine en classe de seconde et en première année de CAP, 75 € en classe de première en deuxième année de CAP, et 100 € en terminale et troisième année de CAP. En terminale, la durée des stages sera augmentée de 50 % pour les élèves souhaitant se diriger directement vers l’emploi.

La carte des formations revue

Elle reste inchangée pour les années de seconde et de première. La gratification des stages réalisés en entreprise au cours de la formation sera prise en charge par l’État à 100 % pour les lycées professionnels, agricoles et de la mer. Jusqu’alors, aucune rémunération n’était officiellement proposée aux élèves pour les trois périodes de formation qu’ils doivent effectuer. Le montant de ce versement se fera directement via l’établissement, pas par l’entreprise. Pour être en phase avec le marché du travail et optimiser l’insertion sur celui-ci, la carte des formations est amenée à être revue. En fonction des territoires, des formations ouvriront ou fermeront, à partir de cette fin d’année 2023. La Meurthe-et-Moselle compte 25 lycées professionnels.