À Rouen, le Hall 24 lance son incubateur de start-up
Après une ouverture en février 2020 perturbée par le premier confinement, le Hall 24 surmonte la crise grâce à ses nombreux projets. Vendredi 9 avril, la structure a lancé officiellement son incubateur de start-up.
« Nous voulons faire du Hall 24, un véritable lieu de vie », s'exclame Manon Guilbert, chargée de développement et de communication de la structure, en déambulant dans le spacieux espace à la déco industrielle. Après un lancement de l'espace de coworking, en février 2020, perturbé par le Covid-19, l'équipe développe désormais la partie incubateur de son activité. « Ça pourrait devenir notre activité principale », s’enthousiasme la chargée de développement.
La structure a lancé officiellement son incubateur de start-up, vendredi 9 avril, sur les réseaux sociaux. Deux offres d'incubation sont proposées : la start-up academy, qui permettra aux porteurs de projets d'être accompagnés tout au long de l'incubation, et la start-up studio, qui permettra l'étude du projet. « L'incubation durera 18 mois et le Hall 24 proposera un prêt de 50 000 euros maximum », ajoute Manon Guilbert.
Pour cette nouvelle activité, le Hall 24 collabore avec Le Village by CA Rouen. « Nous sommes plutôt sur la partie incubation, qui est avant l'accélération que propose le Village by CA », précise-t-elle. En effet, au sein du Hall 24, les porteurs de projets seront accompagnés en cinq phases : l'étude du projet, la définition du business model, la création de la structure, le lancement du produit ou du service et enfin, la transition vers un accélérateur.
La structure veut
orienter son accompagnement vers l'intelligence artificielle et
les nouvelles technologies avec cinq grands domaines d'expertise :
Green tech, BioTech santé, Chimie matériaux, Logiciel web et
Électronique télécom. « Marc Liot, le
co-fondateur, a un réseau très développé, qui peut être
bénéfique pour les start-up. Il y a une dimension internationale
avec des collaboration notamment avec la Chine et la Côte
d'Ivoire », ajoute Manon Guilbert.
Cinq projets accueillis
Cinq projets pourront être incubés
par le Hall 24 pendant un an et demi. « On en a déjà deux
sur lesquels on aimerait communiquer dès septembre, dont un projet
de conciergerie connectée », raconte Manon Guilbert.
Difficile pour la structure de définir des critères. « Le
projet doit avoir business plan viable, une idée qui répond
à un besoin et correspond à un marché, précise-t-elle. C'est mieux si le
projet a une dimension RSE, des nuances éco-responsables et des
valeurs qui se basent sur l'humain. »
La structure a lancé son premier appel
à candidatures via les réseaux sociaux. Les
porteurs de projets peuvent déposer un formulaire pour espérer
passer devant le comité de sélection. « Nous ne voulons pas garder un projet que l'on ne pourra pas
accompagner », affirme la chargée de développement. Les
start-up incubées pourront bénéficier de services spécifiques comme des
formations, des outils développés par le Hall 24 ou
encore de coaching privés. Après un lancement virtuel, l'équipe du
Hall 24 espère pouvoir inaugurer cette nouvelle activité dans ses
locaux avec ses partenaires.
En parallèle de ces projets, Le Hall 24 continue d'accueillir de travailleurs. Car, la structure est d'abord un espace de coworking. Sur ces 1 400m² de surface, on retrouve des espaces de travail bien sûr, mais aussi un coin cuisine ou encore un autre dédié au sport.