Préfabricant de produits en béton situé à Harnes, près de Lens
Le Groupe Alkern, acteur de la transition écologique
«Notre métier est de participer à l’aménagement des territoires autour de deux enjeux : décarboner le bâtiment et contribuer à l’adaptation des villes». Rencontre à Harnes avec Christophe Lagrange, directeur de l’offre du Groupe Alkern.
Spécialisé dans la préfabrication de produits en béton, Alkern conçoit et produit des solutions pour le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Fondé il y a 50 ans dans le Nord, sur la commune d’Harnes, le groupe possède aujourd’hui 55 sites de production en France (celui de Harnes emploie 24 salariés pour une production annuelle de 50 000 tonnes de béton) et deux en Belgique, pour 1 200 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 260 millions d'euros. «À l’origine, Alkern est une entreprise de fabrication de parpaings à maçonner. Au fil des années, nous avons diversifié nos activités pour aujourd’hui réaliser un chiffre d’affaires réparti à parts égales sur les marchés du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics».
Contribuer à l’essor de l’économie locale
Acteur majeur du secteur en France, le Groupe Alkern se positionne désormais sur le développement de modes constructifs peu carbonés pour le bâtiment et de solutions d’aménagement durable des villes. «Notre métier est de participer à l’aménagement des territoires autour de deux enjeux : décarboner le bâtiment et contribuer à l’adaptation des villes» explique Christophe Lagrange. «Face aux changements importants que nous vivons du fait du réchauffement climatique, nous fabriquons des produits en béton plus durables… Il y a une vraie prise de conscience de l’ensemble du secteur, un nouveau regard sur nos métiers pour réinventer la ville de demain et qu’elle soit jolie !».
L’engagement du Groupe Alkern se traduit également par l’approvisionnement local en matières premières, piliers de l’avènement de l’économie circulaire et de la transition écologique. «Nous avons un ancrage fort sur le territoire des Hauts-de-France, qui se traduit par des approvisionnements locaux en matières premières. Cela permet de limiter les émissions de CO2, de réaliser des économies de transport et de contribuer à l’essor de l’économie locale».
Et d’ajouter : «Historiquement, nous utilisons le moins de ciment possible car c’est ce qui coûte le plus cher et qui est le plus polluant. L’enjeu est aussi fort que celui lié à la mobilité électrique ! Cela impose de réfléchir, de penser en amont plutôt que sur le terrain… nous avons par exemple développé un produit prêt à livrer dédié à l’installation de bornes électriques et conçu avec deux fois moins de matières premières qu’une dalle traditionnelle». En d’autres termes, du bon sens.