Le Dow Jones clot à un record à Wall Street après la Fed
La Bourse de New York a conclu en hausse sur un record mercredi célébrant le statu quo de la Banque centrale américaine (Fed) sur les taux et la possibilité de futures baisses, ce qui...
La Bourse de New York a conclu en hausse sur un record mercredi célébrant le statu quo de la Banque centrale américaine (Fed) sur les taux et la possibilité de futures baisses, ce qui a fait chuter les rendements obligataires.
L'indice Dow Jones a gagné 1,40%, grimpant au-dessus des 37.000 points pour la première fois de son histoire, à 37.090,24 points. Le Nasdaq, à dominante technologique a gagné 1,29% à 14.720,66 points et le S&P 500 a grimpé de 1,37% à 4.707,09 points.
Les taux obligataires, qui évoluent dans le sens inverse du prix des obligations, ont chuté à un plus bas depuis début août pour les taux à dix ans à 4,01% (-4,39%) vers 21H00 GMT, contre 4,20% la veille.
La réunion du comité monétaire de la Fed (FOMC) a été "très colombe", a résumé Peter Cardillo de Spartan Capital, empruntant le langage des boursiers pour décrire une attitude plus accommodante de la Banque centrale.
Comme prévu, le comité a maintenu ses taux inchangés pour la troisième fois d'affilée, les laissant à leur niveau le plus sévère depuis 22 ans pour juguler l'inflation.
Mais les prévisions économiques de la Banque centrale sont plus optimistes qu'attendu, avec une inflation prévue à seulement 2,4% dès la fin de l'année prochaine, contre 2,5% auparavant.
Et surtout, les fameux "dot plots", ces projections moyennes d'évolution des taux, faites individuellement par les membres du FOMC, montrent que la Fed pourrait réduire ses taux au jour le jour "trois fois l'année prochaine", a noté Peter Cardillo.
"La question est de savoir quand", a souligné l'analyste.
Pour Chris Low, économiste en chef de FHN Financial, "vu le projet de réduire les taux par trois fois" d'un quart de point de pourcentage cette année, "cela fait sens de penser que la première réduction de taux pourrait commencer en juin".
Jerome Powell, le président de l'institution, a reconnu, tout en restant prudent, que le calendrier d'une éventuelle baisse des taux a été "un sujet de discussion" au cours de la réunion du Comité.
Il n'en fallait pas plus pour réjouir les investisseurs.
Ceux-ci avaient déjà été confortés par l'allure des prix de gros qui a ralenti en novembre, selon l'indice PPI.
Les prix à la production sont ainsi restés stables.
La hausse des prix est de zéro sur un mois en novembre, après qu'ils aient baissé de 0,4% en octobre par rapport à septembre, alors que les analystes attendaient une légère hausse des prix, à 0,1%.
Sur un an, la progression ralentit, avec une hausse des prix de 0,9% contre 1,2% le mois dernier.
A la cote, les laboratoires Pfizer ont chuté de 6,75% à 26,65 dollars. Le groupe a prévu un recul de ses ventes en 2024 à cause d'une médiocre demande des vaccins et médicaments anti-Covid 19.
Le fabricant de jouets Hasbro a gagné 3,08%. Le marché a jugé positif l'annonce d'une suppression d'encore 900 postes d'ici deux ans, une décision qui intervient quelques mois après l'annonce d'une première coupe de 15% de ses effectifs (1.000 salariés).
Hasbro a enregistré une perte nette de 171 millions de dollars au troisième trimestre du fait d'une chute prononcée de l'activité dans son coeur de métier, les jouets et jeux traditionnels.
Tesla, en baisse en première partie de séance à cause d'un rappel important sur ses véhicules, a finalement fini dans le vert (+0,96%).
Le constructeur de véhicules électriques a du rappeler quelque deux millions de voitures aux Etats-Unis pour un risque de collision accru lié à l'"autopilot", son système d'assistance à la conduite.
Le site de commerce artisanal en ligne Etsy a perdu 1,89% après avoir annoncé une réduction de 11% de ses effectifs, soit la suppression de 225 emplois.
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