Le départ à la retraite de Michel Maillard

Arrivé en 1985 au District de la région audomaroise, Michel Maillard, ancien attaché de préfecture, devint secrétaire général du District le 5 décembre 1988, adoubé par son prédécesseur et mentor, Lucien Prévost. Avec le président Daniel Delecourt, il s’évertue à réduire de façon drastique l’endettement important du District.

Ce travail d’apurement, réclamé par la Chambre régionale des comptes, est continué et renforcé durant le mandat de Jean Simon, successeur de M. Delecourt. De plus, le nouveau président fit en sorte d’apaiser les rapports tendus entre le District et la ville-centre, Saint-Omer.

Du District à la CASO. De 1995 à 2008, Jean-Marie Barbier, maire de Longuenesse, préside aux destinées de l’intercommunalité qui s’appellera communauté d’agglo en janvier 2001. Changement majeur et décisif avec une meilleure solidarité économique et financière entre les communes : la CASO perçoit la totalité de la taxe professionnelle et fait en sorte d’établir une justice dans la redistribution. Michel Maillard, en gestionnaire et pédagogue avisé, expose le processus économique de cette nouvelle donne qui intervient dans un contexte local anxiogène avec le séisme qui secoue Arc international.

L’électrochoc d’Arc international. Le passage du 2^e au 3^e millénaire voit de nombreuses mutations : création de plusieurs zones d’activité, de pépinières d’entreprises, du nouvel Auchan dans la ZAC des Tréfonds qui connaît une incroyable vitalité économique… La bibliothèque de Saint-Omer et la salle Balavoine deviennent équipements d’agglomération. A partir de 2005, mise en place des transports en commun, de la politique des déchets, naissance du SMLA (Syndicat mixte Lys Audomarois) et du SMFM (Syndicat mixte Flandre Morinie). M. Maillard évoque le rôle déterminant du vice-président Guinot dans ces orientations nouvelles. 

Deux dossiers structurants et l’eau. En 2008, la présidence de Joël Duquénoy démarre. Le maire d’Arques confie à Michel Maillard deux «hyper dossiers» − la Maison du marais et le complexe centre aquatique-salle de congrès – avec un partenariat public-privé. Le montage financier et son aboutissement positif pour ces deux chantiers n’ont été possibles qu’en raison de la bonne santé économique de la CASO. Le jeune retraité termine son propos en évoquant la problématique récurrente de l’eau, l’Audomarois étant le château d’eau des régions voisines. En conclusion : de 1988 à 2013, un quart de siècle bien rempli et évoqué sobrement par un serviteur discret, efficace et apprécié.