Santé
La cure naturelle au Centre Thermal Saint-Éloy séduit les actifs
Au Centre Thermal Saint-Éloy d’Amnéville, 40 % des curistes sont des actifs. Cure du matin ou cure du soir, pendant trois semaines, ils suivent un parcours de soins thermaux pour soulager leurs douleurs chroniques, pour réduire la prise de médicaments et tout simplement pour mieux vivre… Quatre curistes, Cédric, Sandrine, Jean-Luc et Géraldine, témoignent des bienfaits et des résultats de leur cure à Amnéville.
Au cœur du vaste bois de Coulange, le Centre Thermal Saint-Éloy à Amnéville invite à mettre à l’écart les douleurs chroniques et à respirer au grand air. Côté rhumatologie, douze soins thermaux sont dispensés pour soulager les douleurs et pour redonner de la mobilité. Certains ont des vertus décontracturantes, d’autres des actions antalgiques et anti-inflammatoires. De son côté, la cure thermale voies respiratoires traite les dysfonctionnements et les infections chroniques de la sphère ORL. Les techniques de soins utilisent l’eau thermale sous trois formes : eau, vapeurs et gaz.
Cédric, télétravailleur
Avec les confinements et le télétravail prolongé, Cédric a pris de mauvaises habitudes devant son écran. Résultat : des maux de dos de plus en plus fréquents, des douleurs aux cervicales, des mouvements contraints… Mais pas question pour le quinquagénaire de s’enliser dans la douleur chronique. «Un collègue qui avait des douleurs aux lombaires m’a conseillé la cure thermale. J’en ai parlé à mon médecin traitant qui m’a fait une prescription.» En novembre 2022, Cédric suit pour la première fois une cure rhumatologie au Centre Thermal Saint-Éloy. Pendant trois semaines, il choisit de venir tôt le matin pour pouvoir concilier la cure thermale avec son activité professionnelle. «Comme je suis en télétravail, je peux adapter mes horaires. J’avais posé quelques jours de congés par peur de la fatigue mais je ne les ai pas tous utilisés car j’ai bien supporté les soins.» Depuis le 3 décembre 2022, date de fin de sa première cure, Cédric n’a plus aucune douleur. Il a même récupéré beaucoup de souplesse. «Après trois semaines de cure, le médecin a mesuré 7 cm de souplesse en plus. Je pouvais même toucher mes pieds !». Pour garder une activité physique quotidienne et prolonger les bienfaits du thermalisme, Cédric s’est inscrit dans une salle de sport et multiplie les déplacements à pied. Il viendra en 2023 pour une deuxième cure rhumatologie pour prévenir tout retour éventuel de ses douleurs dorsales.
Géraldine, standardiste des Thermes
Géraldine est impatiente. Elle a hâte d’être le 5 juin pour démarrer sa cure voies respiratoires au Centre Thermal Saint-Éloy en format nocturne. Standardiste des Thermes, elle raccrochera son téléphone à 18 h avant d’entamer ses soins à 18 h 10. «Il me suffit de sortir de mon bureau et de me diriger au vestiaire… 50 m à pied au maximum !», plaisante-t-elle. À 53 ans, celle qui a démarré sa carrière il y a 27 ans comme hôtesse d’accueil à Thermapolis puis à Villa Pompéi, les deux établissements de bien-être du Pôle Thermal d’Amnéville, ne manquerait pour rien au monde ses trois semaines de cure. «En travaillant dans un milieu humide, j’étais sujette à des sinusites et rhinopharyngites à répétition. J’ai donc commencé une cure voies respiratoires et dès l’hiver suivant, je n’avais plus de soucis ! Depuis ma première cure en 2003, je ne fais plus de sinusite et j’ai très rarement des rhino…». Les effets des soins thermaux sont donc réels. «Après seulement trois jours de cure, on respire mieux. Je préfère prévenir que guérir. Je vois la différence avec les années où je n’ai pas pu faire de cure, notamment pendant la période Covid.» Après une double entorse à la cheville fin mars, le corps médical lui diagnostique des fragilités osseuses. Elle envisage de suivre une cure double orientation l’année prochaine, en suivant également les soins rhumatologie.
Sandrine, femme de ménage, et Jean-Luc, commercial
Dès le 5 juin et pour trois semaines, Sandrine et son mari Jean-Luc se retrouveront chez eux à Montigny-lès-Metz, à la sortie du travail, pour prendre la direction du Centre Thermal Saint-Éloy d’Amnéville. Dès 18 h 30, ils suivront les soins thermaux de leur cure, voies respiratoires pour Sandrine et rhumatologie pour Jean-Luc. La cure en format nocturne leur permet de continuer à travailler tout en prenant soin de leur santé. «J’ai vaincu un cancer au début des années 2000 mais les traitements ont laissé des traces, témoigne Sandrine. Les chimiothérapies ont généré d’importantes douleurs musculaires. Les rayons au niveau pulmonaire ont fait apparaître un asthme aigu.» En 2019, lors de sa dernière cure rhumatologie, Sandrine a testé des soins à orientation voies respiratoires. «Alors que je faisais des bronchites à répétition chaque hiver, je n’ai fait qu’une seule bronchite l’hiver suivant.» En 2023, Sandrine suivra donc la cure voies respiratoires pour réduire son essoufflement et éviter la prise de médicaments.
. Journée portes ouvertes le dimanche 14 mai : plus de 400 personnes sont venues découvrir les coulisses du Centre Thermal lors de la première journée portes ouvertes samedi 25 février dernier. Plus de 100 réservations de cure ont été enregistrées. Les équipes se mobilisent de nouveau le dimanche 14 mai prochain avec visite des zones de soins, ateliers et démonstrations de 9 h à 17 h.
Des nouveautés à Thermapolis et à la Villa Pompéi
Depuis le 14 avril, les clients du centre aquatique Thermapolis bénéficient d’un nouvel espace : le «Pavillon des Sens». Ici se côtoient un sauna panoramique finlandais avec mur de sel de l’Himalaya et quatre douches sensorielles avec quatre expériences inédites d’hydrothérapie et de luminothérapie : brume fraîche, pluie tropicale, orage des Caraïbes et douche scandinave. Depuis le 29 avril, le nouveau sauna extérieur avec vue panoramique est désormais accessible à la clientèle de Villa Pompéi.