Le CROSS Gris-Nez a un rôle de plus en plus international

Compétents de la frontière belge au cap d'Antifer, le CROSS Gris-Nez et ses 49 agents civils et militaires sont les yeux du pas de Calais, l'un des détroits les plus fréquentés au monde.

Le directeur du CROSS Gris-Nez, Michel Goron.
Le directeur du CROSS Gris-Nez, Michel Goron.

En 2013, le CROSS situé à la pointe du Gris-Nez a coordonné 1 274 opérations (+ 7%) suite à la réception d’alertes de détresse dans la zone française, mais aussi 821 à l’international (+ 27%) puisqu’il exerce la fonction de point de contact SAR (search and rescue) international pour la France.

Sur sa zone, les opérations les plus significatives ont été la disparition en vol d’un petit avion − seuls les débris ont été retrouvés −, l’échouage des navires de pêche Baie des Anges (29 novembre) et SaintNicolas (5 décembre), l’hélitreuillage d’un marin malade à bord du Ludovic Geoffrey (26 novembre), et plusieurs accidents de plongée ou à bord de navires de plaisance. L’activité a concerné 813 personnes, dont 5 décédées, 2 disparues et 42 blessées ou malades, dont de nombreux navigants étrangers, majoritaires dans l’un des détroits les plus fréquentés au monde. En 2013, 36 297 navires ont effectué un compte-rendu obligatoire en empruntant la voie montante du dispositif de séparation du trafic (DST), tandis que 19 101 rotations de ferries (+ 13%) ont été recensées dans le trafic traversier.

D.R.

Le directeur du CROSS Gris-Nez, Michel Goron.

Par ailleurs, le CROSS, dirigé par Michel Goron, a assuré la diffusion de bulletins côtiers trois fois par jour sur VHF (soit 3 285 vacations) à partir des émetteurs de Saint-Valéry-en-Caux, Dannes-Saint-Frieux et Dunkerque, 448 bulletins météo spéciaux (dès un vent de force 7), mais aussi 8 760 bulletins horaires, 483 bulletins de visibilité et 42 bulletins spéciaux pour informer les usagers sur les conditions de navigation dans le DST du pas de Calais.