Le complexe aquatique devrait démarrer

L’histoire de ce projet, modifié, reporté, s’étale sur au moins dix ans… Le chantier devrait démarrer en ce printemps et durer environ deux ans.

Une vue du site. La friche a déjà subi quelques bouleversements et terrassements.
Une vue du site. La friche a déjà subi quelques bouleversements et terrassements.
D.R.

Une vue du site. La friche a déjà subi quelques bouleversements et terrassements.

Le chantier du complexe aquatique de Louvroil, prévu sur la vaste friche Usinor (plus de 24 hectares), proche de la zone commerciale, devrait démarrer en ce printemps 2013, après avoir connu retards et retouches. Sa durée, selon le panneau planté à proximité, est estimée à deux ans maximum. Officiellement, ce serait pour décembre 2014. L’agglomération Maubeuge Val de Sambre est maître d’ouvrage. En mairie de Louvroil, on explique qu’aujourd’hui tous les feux semblent au vert : les entreprises sont prêtes à intervenir (18 lots) et des opérations de terrassement ont été déjà menées ; l’AMVS a débloqué sa part des financements sur deux exercices ; les subventions attendues sont connues, dont 5 millions de la Région, 1,5 million du Département (qui doit aussi réaliser un rond-point) et 800 000 euros du Centre national pour le développement du sport.

Un dossier ancien. Cela fait 35 ans que la ville attend des solutions de reconversion sur cette vaste friche industrielle bordée par la Sambre et la D121, avec de préférence des activités liées aux loisirs. La décision de lancer l’étude de faisabilité de ce complexe remontait à juin 2002 et le permis de construire à février 2011… Selon l’Agglo, le coût de l’équipement, seul, serait de 18,3 millions (mais d’autres coûts plus élevés ont été avancés ces dernières années). L’équipement doit se réaliser sur une parcelle de 50 000 m2 qui a dû être dépolluée (avec des subventions de l’Etat et de l’ADEME pour un peu plus d’1,3 million en tout). 

Descriptif. Les caractéristiques officielles de ce complexe associant loisirs, sports, détente, remise en forme sont, à ce jour, les suivantes : 200 places de parking, un espace extérieur de 1 600 m2, un bassin sportif de 25 m de 8 couloirs, des gradins de 300 places, un bassin d’apprentissage de 105 m2, un bassin ludique de 230 m2  avec une «rivière à bouées» de 110 m linéaires. Il faut y ajouter une pataugeoire de 22 m2 et un plan d’eau de 90 m2 (pour les petits enfants) ainsi qu’un espace de remise en forme et de bien-être de 480 m2 (avec activités humides et sèches). Au total : 5 000 m2 de surfaces utiles et 1 000 m2 de plan d’eau. 

Une fosse de plongée de 20 m de profondeur avait été prévue dans le projet initial, ce qui en aurait fait un atout unique dans la région et même au-delà, mais elle a été ramenée à 10 m (décision prise en septembre 2011).

Mode de gestion à déterminer. Cet équipement, qualifié d’intercommunal, pourrait être géré soit par l’AMVS en direct (puisqu’elle a pris la compétence des piscines), soit dans le cadre d’une délégation de service public. Son ouverture devrait avoir des effets sur les piscines proches mais les personnels seraient transférés et il pourrait même y avoir des embauches.