LE CLUB DES BÂTISSEURS REÇOIT LAURENT SOMON
Le président du conseil départemental de la Somme était l’invité de la sixième conférence du Club des Bâtisseurs. Elle avait pour sujet le devenir des conseils départementaux : ultime étape de la loi NOTRe.
La sixième soirée des bâtisseurs avait lieu le 9 février. 170 personnes participaient à ce rendez-vous devenu incontournable du Club des Bâtisseurs, fondé par plusieurs acteurs du territoire. Il s’agit de Paul Lhotellier, président du Groupe Lhotellier, Joël Peron, PDG d’Infra-Corp, Jean-Luc Mention, président du groupe Mention&Co et Denis Richard, dirigeant de l’agence Richard Architecture. Ces actionnaires fondateurs du Club des Bâtisseurs ont proposé une nouvelle soirée animée par Thomas Henno, vice-président commerce, marketing et communication du groupe Lhotellier. Une soirée à laquelle étaient conviés ses membres et les partenaires des Gothiques d’Amiens dont un nouveau avec Lidl France qui devient partenaire premium avec plus de cent projets de construction chaque année.
NOTE DE CONJONCTURE
La conférence était précédée d’une présentation de la note de conjoncture du CERC Hauts-de-France sur la filière de la construction : travaux publics, bâtiment, matériaux en particulier. « Il en ressort notamment une augmentation de 7,5% des constructions neuves en 2017 dans la région. Il y a une vraie dynamique à Amiens. On voit des grues partout. Nous rattrapons un retard. Nous sommes en ligne avec le PLH, le programme local de l’habitat », a confirmé Jean-Christophe Loric, maire-adjoint de la ville d’Amiens en charge de l’urbanisme et du logement et président de l’Opac d’Amiens.
À noter également une nette amélioration des carnets de commande dans le dernier trimestre 2017 pour les travaux publics en Picardie. Pour ce qui est de l’emploi salarié, l’observatioire régional annonce un retour à l’équilibre mais toujours en dessous de la moyenne nationale. Laurent Somon, président du conseil départemental de la Somme, s’est exprimé sur sa vision du rôle des conseils départementaux, impactés par la loi NOTRe. Un éclairage utile sur la position de la collectivité vis-à-vis de la nouvelle région et des sujets d’actualité tels que le Canal Seine Nord Europe mais aussi sur le budget et les compétences partagées. « Nous nous occupons du social, de la solidarité territoriale. Ça c’est la réalité. Tout ce qui ne se voit pas toujours. Nous avons perdu la compétence économique et sans elle on devient en quelque sorte invisible, affirme-t-il. N’oublions pas que la force des élus c’est d’être à l’écoute. Si l’on supprime les élus locaux, c’est la fin. Le département c’est la collectivité de la proximité, du quotidien. »