Le cloud, bonne solution pour l’entrepreneur ?
Trigone conseil ouvre un premier dossier sur le cloud : atouts, faiblesses... Frédéric Grignion, d'Altima à Roubaix, et Maxime Aernout, de Zepark à Couderkerque-Branche, ont passé en revue les étapes d'une vraie révolution pour l'entreprise.
La 9e année des conférences du Club Trigone s’est ouverte à Septentrion Marcq-en-Barœul sur la dématérialisation des flux dans l’entreprise. Le cloud est l’option ! On en parle mais qui connaît ? Se poseront un jour les questions : le cloud est-il une bonne alternative pour mon entreprise ? dois-je continuer d’utiliser, de réparer et de protéger moi-même mon parc ?
Se préparer et s’informer. Oui, le cloud est une excellente opportunité : fantastique simplification de la communication, archivage, protection de documents et réactivité à les utiliser partout dans le monde. Le cloud amène une nouvelle organisation, il libère des postes. Mais le danger rôde. Mauvais choix d’opérateur, précipitation dans la signature des contrats, absence d’étude de la compatibilité avec d’autres systèmes à l’étranger (important pour l’export), ignorance des conséquences financières et juridiques dues à une mauvaise lecture des clauses en cas de défaillance. Bref, c’est l’environnement du cloud qui est à surveiller de très près par l’entrepreneur. Tout cela se prépare minutieusement et s’informer tranquillement auprès de sociétés spécialisées est indispensable.
Bon à savoir. Le Cloud est géographiquement situé à l’extérieur de l’entreprise, très souvent dans des énormes data-centers hyper protégés que l’on peut visiter avant d’adopter le cloud. C’est un hébergement délocalisé.
On y accède par Internet ou TSE (Microsoft) ou Citrix.
C’est un libre-service à la demande de mise en commun de ressources par l’entrepreneur. La puissance est inimaginable : 100 000 clients peuvent se connecter sur un site de commerce en une seconde. Et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise !
Quelques avantages. Si le serveur maison bloque, le serveur du data-center le supplée. Le cloud le plus utilisé reste la messagerie. Pour organiser un colloque, l’entreprise peut louer des ordinateurs sur le cloud sans avoir à les acheter. Le cloud a été conçu pour l’entreprise ! Il permet le télétravail, etc.
Les services. Trois modèles de fournitures de services existent, adaptés à trois niveaux de besoin. Avec le SAAS (modèle majoritaire), l’entreprise n’a plus besoin de compétences informatiques, elle loue tout, il faut juste un navigateur. C’est comme cela que l’on a Facebook. Avec le PAAS, l’entreprise loue une ou plusieurs machines ; des systèmes d’exploitation (comme Linux) gèrent. Enfin, l’IAAS qui permet de louer du matériel qui n’est pas situé dans l’entreprise, mais il faut assurer l’entretien.
Des précautions… Attention aux opérateurs télécom et aux contrats de fournisseurs, choisir des opérateurs historiques, mettre cher. Les services ne sont pas toujours à la hauteur : en cas de défaillance, comment se faire dédommager ou, pire, quitter un fournisseur ou un opérateur ? Nécessité d’avoir un bon réseau, veiller à la vitesse de la bande passante et la latence entre émetteur et récepteur. Attention aux frais de transfert ! Comparer les prix des solutions cloud. Il existe sept postes de coûts. Demander plusieurs sécurités, s’assurer du sérieux de l’entreprise qui va héberger. Démystifier le cloud auprès des collaborateurs. Attention aux coûts cachés.