Le CHR de Metz-Thionville en bloc opérationnel
L’hôpital Mercy du CHR de Metz-Thionville, situé à Ars-Laquenexy, devrait être opérationnel pour l’automne prochain. Après près de six années de travaux au total, cet établissement de 80 000 m² sur six niveaux, a été livré le 27 juillet par le groupe Pertuy Construction (groupe Bouygues Construction). Coût total de cette opération d’envergure : 190 millions d’euros.
450 hommes sur le pont au plus fort de l’opération. 46 000 mètres cubes de béton. 94 000 mètres carrés de plancher. Cinq grues. 15 kilomètres de poutres. 20 mois de gros oeuvre. 40 mois de travaux tous corps d’état… le tout pour un montant global de 190 millions d’euros. L’hôpital Mercy à Ars-Laquenexy, le nouveau CHR de Metz-Thionville, vient tout juste d’être livré (le 27 juillet) par le groupe Pertuy Construction en charge des travaux de ce nouvel établissement qui sera mis en service à l’automne prochain (voir encadré). «Cette opération représente l’un des plus grands ouvrages du marché hospitalier de France mais aussi l’investissement immobilier du Grand Est le plus conséquent», assure le groupe Pertuy Construction. Le milieu hospitalier version Bâtiment est l’une des cibles principales aujourd’hui pour cette filiale de Bouygues Construction, notamment dans l’Est de l’Hexagone. Cette année, elle a livré également le CHU de Besançon et a participé à la réhabilitation et à l’extension de l’hôpital Saint-Charles à Saint-Dié-des-Vosges.
Quarante entreprises lorraines
Sur le chantier mosellan, qui aura duré près de six ans au total, ce ne sont pas moins d’une centaine de sous-traitants qui ont participé à la construction du nouveau bâtiment «dont plus d’une quarantaine d’entreprises lorraines, à l’image d’une société située à deux kilomètres du CHR et qui a réalisé le sol en pierre du hall de l’hôpital», continue-t-on chez la filiale de Bouygues Construction. Conçu par le cabinet AART International, le nouvel hôpital se distingue par son organisation en
«plots». Le centre de l’établissement accueille un plateau médico-technique auquel sont reliés cinq pôles d’activités complémentaires (chirurgie, neurologie, néphrologie, oncologie et autres spécialités). «Tout est basé sur la modularité ! Ce système permet une gestion plus rationnelle de l’espace car il rassemble les blocs opératoires sur un même niveau et les salles de consultation sont au rez-de-chaussée, ce qui limite les déplacements et facilite les liaisons entre les services. Le tout pour une meilleure efficacité des soins et un accueil plus convivial des patients», commente le constructeur. 550 000 habitants de cette partie de la Lorraine Nord sont aujourd’hui concernés par ce nouvel établissement qui offre «désormais un accès en un seul et même lieu à de nombreuses disciplines spécialisées et à des besoins croissants dans la région, à savoir les urgences et les pathologies des personnes âgées». A voir à l’usage…