Le CFPB-Ecole supérieure de la banque poursuit son enseignement, à distance
Le CFPB-École supérieure de la banque s’adapte au confinement et propose à ses étudiants des sessions de coaching à distance. Objectif : candidater dans les meilleures conditions possibles, malgré la crise sanitaire, à l’un des 300 postes en alternance à pourvoir dans les banques des Hauts-de-France, dans le cadre de la campagne Alternance.
L’École propose des formations en alternance, pour les jeunes de moins de 30 ans avec un niveau allant du bac à bac +4, qu’ils peuvent suivre dans la région à Amiens, Dunkerque, Villeneuve d’Ascq et Valenciennes. Plusieurs cursus sont proposés : le BTS Banque (bac +2) qui prépare au métier de conseiller clientèle de particuliers junior (15 places à pourvoir pour cette rentrée 2020), la licence professionnelle Banque, le Bachelor Banque assurance et le Bachelor Banque omnicanal (bac +3) qui, eux, s’adressent aux jeunes ayant validé un diplôme de niveau bac +2 et donnent accès au métier de conseiller clientèle de particuliers (155 places à pourvoir) et les masters 1 et 2, respectivement ouverts aux bac +3 et +4. Avec pour le master 2 deux spécialités : conseiller clientèle de professionnels et conseiller patrimonial agence (130 places à pourvoir pour la rentrée 2020). «Nous travaillons avec plusieurs partenaires pédagogiques dont l’UPJV, l’IUT d’Amiens», complète Hugues Dequidt, délégué régional du CFPB-École supérieure de la banque.
Comme tous les ans, le CFPB-École supérieure de la banque a organisé en février des journées job dating dans les villes de la région où elle dispense ses enseignements. Des journées qui marquent le coup d’envoi de la campagne Alternance et du recrutement des 300 postes bancaires à pourvoir dans la région. «Ces journées nous permettent dans un premier temps de créer un fichier, où sont répertoriés les alternants, et les mettre en contact avec nos partenaires bancaires», explique Hugues Dequidt.
L’occasion également pour les étudiants de passer un premier entretien avec leur potentiel futur employeur, qui les recontacte ultérieurement si leur candidature a retenu leur attention. «En moyenne, à l’issue de nos formations, nous avons 85% de placements à l’emploi, et nous sommes à 100% à moins de six mois», note Hugues Dequidt. Des bons résultats qui s’expliquent par la qualité des contenus pédagogiques, qui répondent aux attentes, besoins et demandes des organismes bancaires (à l’origine de la création du CFPB).
Adaptation des outils
Confinement oblige, le CFPB a dû s’adapter à cette situation inédite : «L’ensemble de nos cours ont été maintenus en distanciel et nous disposons d’outils d’examens en ligne s’ils ne pouvaient se dérouler sur site. Actuellement, nous faisons passer les entretiens de sélection en audio ou en visio via Skype, Teams, WhatsApp… Nous nous adaptons aux moyens de communication utilisés par les apprenants», explique Hugues Dequidt. Une première sélection, qui s’effectue en temps normal en présentiel de janvier à juillet -, est ainsi effectuée, le CV des alternants retenus est ensuite transmis au recruteur qui valide ou invalide la candidature. «Pour 300 recrutements, environ 600 CV sont envoyés», estime le délégué régional. Ces sessions à distance permettent de répondre aux interrogations des alternants, qui portent en général sur la lettre de motivation, la préparation de leur entretien d’embauche, l’élaboration du CV, etc.
«Avant la période de confinement, il existait deux types de coaching, en face à face mais aussi déjà à distance, depuis quelques mois déjà», précise Aurélie Colin, coach au CFPB. Concrètement, pour bénéficier de ces séances à distance, les étudiants s’inscrivent sur le site du CFPB, choisissent un créneau et sont appelés par un coach. «L’objectif pour moi, c’est vraiment de m’adapter à leurs besoins, il est possible d’organiser plusieurs séances», reprend la coach. Les séances durent en moyenne 30 minutes. «Nous organisons des sessions de coaching collectives en fonction des demandes des alternants, mais avec cette situation particulière, nous sommes plus dans l’individuel», complète Hugues Dequidt.