Le Ceser Grand Est prône la vigilance

À l’occasion de la présentation de son 20e tableau de bord de la conjoncture économique et sociale de la région, le Ceser Grand Est (Conseil économique, social et environnemental régional) pointe du doigt la hausse des défaillances d’entreprises remettant en cause la vitalité économique de la région.

À la lecture du dernier baromètre économique du Ceser Grand Est, si les tendances demeurent positives, la vigilance demeure de mise.
À la lecture du dernier baromètre économique du Ceser Grand Est, si les tendances demeurent positives, la vigilance demeure de mise.


«La vitalité économique de la région est aujourd’hui remise en question.» Constat établi par Marie Claude Briet-Clémont, présidente du Ceser Grand Est et Jean-Paul Nollet, président du groupe de travail conjoncture, à l’occasion de la présentation, début juillet, du 20e tableau de bord de la conjoncture économique et sociale de la région. Si les tendances générales demeurent positives, notamment en termes de commerce extérieur, «l’environnement économique est fragile.» La hausse des défaillances d’entreprises n’est pas une nouveauté mais la tendance actuelle peut légitimement interroger. «Nous sommes arrivés au bout du bout des aides étatiques. Nous sommes dans une phase de rattrapage mais la tendance est assez forte.»


De beaux atouts

Le comportement dans les mois à venir des défaillances d’entreprises, aujourd’hui revenu à leur niveau d’avant crise sanitaire, apparaît à surveiller de près. «La crise énergétique, la croissance des coûts de productions ou encore l’allongement des délais de paiement sont autant de facteurs dont les conséquences se font sentir.» À l’instant T, «le Grand Est conserve de beaux atouts, tant par son dynamisme industriel qui retrouve des couleurs en recréant des emplois. La prévision de croissance économique nationale, estimée à 0,7 % pour l’exercice, devrait permettre de maintenir les orientations positives de nos exportations régionales portées par l’agroalimentaire dans un contexte où l’emploi est porté principalement par nos voisins luxembourgeois et suisse.» Jusqu’ici, tout va bien...